Par notre « envoyé spécial » Jean-Claude LAMORLETTE
Raid Asie Centrale (22 mai 2019)
Nouveau défi avec ce raid à travers l’Asie Centrale et la Route de la Soie. Ce sera le troisième pour moi après Paris-Moscou-Pékin il y a quatre ans, aux côtés de Bob Neyret, et le Trophée des Andes, il y a deux ans. Pour l’occasion pas d’agence, ni d’encadrement, c’est une initiative privée due à deux baroudeurs, Pierre-Yves Maisonneuve et Jean Carret que j’ai rencontré en Amérique du Sud.
Ils ont acheté, chacun, une Peugeot 505 SR pour nous permettre d’affronter les 14 500 kms en cinq semaines à travers treize pays que nous allons découvrir.
Au programme, départ de Lyon, Italie, Slovénie, Croatie, Serbie, Bulgarie, Turquie, Géorgie, Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Iran et retour par la Turquie, la Grèce et l’Italie. En fait nous serons cinq à partir avec Jean-Paul Lamy – un ami de Pierre-Yves qui a déjà beaucoup voyagé avec lui – et Maguy Colly, la compagne de Jean.
Un départ un peu palpitant puisque nous avons eu les passeports avec le visa russe avec un jour de retard par rapport à notre planning prévu. Et pour rattraper ce retard nous avons avons roulé toute la nuit en enchaînant les deux premières étapes : Lyon–Ljubljana en Slovénie, puis Ljubljana–Belgrade en Serbie. Soit 1500 kms en 20 heures ! Un vrai rallye !!
Le temps de coller la vignette pour les autoroutes slovènes, de découvrir La Gazetta avec l’hommage à Niky Lauda et d’avoir déjà passé quatre frontières, ce soir nous sommes à Belgrade sous un énorme orage. Parfum d’aventure…
Raid Asie Centrale (23 mai 2019)
650 kms aujourd’hui, entre Belgrade et Svilengrad, à la frontière turque que nous passerons demain matin. Surtout de l’autoroute, sauf quand il était encore en construction, ce qui nous a permis de mieux découvrir la Bulgarie que nous avons traversé en grande partie.
C’est là, près de Sofia que notre 505 a terminé son… rodage ! Elle a en effet passé le cap des 200 000 kms !!! Très confortable, elle marche comme une horloge et nous nous relayons à son volant en la ménageant comme si elle était notre grand-mère.
Un peu plus loin, en bordure de route quelle n’a pas été notre surprise de voir Marine Le Pen sur une affiche 4×3 serrant la main de son homologue bulgare.
A t-elle fait ce déplacement pour glaner quelques voies supplémentaires ?
Notre parcours s’est terminé en longeant la rivière La Maritza chère à Sylvie Vartan, originaire de ce beau pays.
Demain matin, donc, passage en Turquie où nous resterons trois jours avant d’atteindre la Géorgie.
Raid Asie centrale (24 mai 2019)
Après avoir admiré une fois de plus le pont sur La Maritza, il restait environ 200 kms pour atteindre la Turquie. A l’approche de la frontière, très longue file de camions et pour les voitures, il a fallu patienter environ deux heures pour passer la douane de Kapikule.
Puis nous avons fait une petite halte à Edvine, afin de changer un peu de monnaie (1 Euro = 6,2 Livre turque), pour voir la première grande mosquée et le marché, avant de reprendre l’autoroute vers Istanbul, la mégalopole réputée pour ses monstrueux embouteillages.
En changeant de direction vers le Nord nous sommes passés sur un tout nouveau pont au dessus du Bosphore qui nous a permis d’éviter, en partie, cette grande ville.
Et ça y est, nous avons par la même occasion changé de continent. Au revoir l’Europe, nous voilà en Asie ! Ce soir, après 60 kms le long de la côte, nous sommes à Agva, un gros village au bord de la Mer Noire avant de poursuivre notre périple, demain, plein Est.
Raid Asie centrale (26 mai 2019)
Catastrophe !! Fin de l’aventure, fin du rêve !
Hier matin, à une vingtaine de kilomètres de notre hôtel, sur la petite route qui longeait la Mer Noire, alors que nous poursuivions notre parcours vers l’Est de la Turquie, un 4×4 a percuté notre 505. Route glissante, sous la pluie, bas d’une descente, le 4×4 a perdu l’adhérence et nous a tapé en pleine gauche. Pierre-Yves qui conduisait a donné un coup de volant à droite, mais la 505 a été véritablement laminée, côté gauche.
A part quelques coupures de verre, pas de mal. Merci seigneur ! Après vérifications à l’hôpital le plus proche de Kandira et constat de gendarmerie où le conducteur du 4×4 a reconnu pleinement ses tords, constat qui a duré quelques heures car il fallu attendre un traducteur, nous attendons maintenant notre rapatriement par Europe Assistance, d’Istanbul à Lyon.
Jean et Maguy vont rentrer par la route, via la Grèce et l’Italie.
Tous les cinq nous n’avons qu’une idée : poursuivre ce raid. Ce sera sans les youngtimers. Nous pensons rejoindre Samarcande par avion, le 8 Juin, pour respecter nos réservations, louer des autos sur place afin de poursuivre le périple à travers l’Ouzbékistan, le Turkménistan et l’Iran – la partie la plus intéressante de notre raid.
A bientôt pour de nouvelles aventures. Le rêve continue !!!
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Raid Asie centrale (9 juin 2019)
La – grosse – déception passée, après notre accident en Turquie le 25 mai dernier, nous sommes rentrés en France pour effacer ce mauvais moment. Pierre-Yves et Jean qui avaient consacré plus de quatre mois à préparer ce raid ont tout réorganisé pour le poursuivre avec des voitures de location.
Et nous voilà à Samarcande en Ouzbékistan, après un vol de sept heures depuis Roissy via une escale avec plus de trois heure d’attente, à Istanbul.
Toute cette partie du monde à été le théâtre de multiples guerres de reconquêtes au fil des siècles, avant de devenir un axe important pour le commerce de la Chine à la Méditerranée. Si bien que Samarcande a été une plate forme importante de cette Route de la Soie. Elle a aujourd’hui 500 000 habitants, à 725 m d’altitude. C’est la 3e ville du pays, jumelée avec Lyon. On y circule à travers de larges avenues bordées d’arbres et de jardins.
Chevrolet est de loin omniprésent avec 80% de ses autos dans les rues, petits modèles et moyenne gamme comme celles que nous avons loué. Et elles sont en majorité blanches car c’est une région où il fait facilement 40 à 45° l’été.
Une vingtaines de monuments, mosquées, mausolées ou autres médersas sont visibles et, hier, déjà avec Gulnoz, une charmante guide Ouzbeke qui parle parfaitement le Français nous avons commencé à découvrir le plus important, la place centrale de Registan, bordée de trois Médersa (universités théologiques musulmanes) construites entre le 15e et le 17e siècle, ornées de faïences. Une place où l’on a vue pas moins de trois mariages. C’est la fin du ramadan et tout le monde a l’air très gai !!!
Demain nous restons encore à Samarcande, histoire de se mettre en forme pour la suite du programme….
Raid Asie centrale (10 juin 2019)
Seconde journée de visite, avec une matinée accompagnée par Gulnoz, notre guide. On a enchainé les sites historiques comme le Gour Emir, la tombe imposante de Timou, plus connu sous le nom de Tamerlan. Redoutable chef de guerre, il fit régner la terreur en bâtissant un immense empire à travers toute l’Asie centrale. Les artisans ont été déportés à Samarcande et il se montra un grand protecteur des arts et des lettres de cette ville. C’est ainsi qu’il fit construire la mosquée Bibi-Kan, du nom de sa première de ses dix huit épouses. Haute de 44 mètres elle peut accueillir 12 000 personnes ! On peut y voir à l’intérieur de magnifiques décors en papier mâché recouverts de feuilles d’or. Son immense statue trône en bonne place dans un rond point. Ses quatre premiers fils poursuivirent cette dynastie des Timourides avant d’être écrasés par les Ouzbeks puis par le grand conquérant mongol, Gengis Khan, et enfin par les Russes, à la fin du 19e siècle.
De l’Ouzbékistan ils en firent une république soviétique en 1924 jusqu’à ce que cet état devienne indépendant en août 1991. Ce qui explique les grandes avenues bordées d’immeubles de cette époque. Un état qui s’ouvre à fond au tourisme (on a d’ailleurs rencontré plusieurs groupes de Français) mais où l’inflation est de l’ordre de 37% et où la monnaie est largement dévaluée. Pour un Euro on a 9542 UZS (Sum Ouzbeks) et pour 100 Euros on est presque millionnaire : 954 257 UZS ! Ici la vie n’est pas chère pour nous. On peut dormir pour 40 Euros la nuit dans un grand hôtel et manger pour 8 Euros, un bon repas.
Demain nous poursuivons notre périple vers Boukhana à 300 kms, ce qui nous laissera le temps de découvrir la campagne Ouzbèque…
Raid Asie centrale (11 juin 2019)
Avant de rejoindre Boukhara, nous avons fait un tour du marché de Samarcande ouvert six jours sur sept, du lever au coucher du soleil.
On y trouve fruits, légumes, pain, viande, poissons et l’absence de… réfrigérateurs !
L’occasion d’acheter des cerises et abricots en pleine saison. Amusant, chaque vendeur a dans les mains des liasses de billets, étant donné la faible valeur de la monnaie !
Pour terminer nous sommes allés voir quelques monuments, après le repas du soir. Des éclairages de toute beauté !
La route pour Boukhara, il faut s’y faire ! Il y a tout d’abord très peu de panneaux de signalisation, aucun nom et numéros de rue, pas de limitation de vitesse, pas d’autoroutes ni de péages, simplement des doubles voies où l’on peut trouver des vélos, des tracteurs et quelques vieilles Lada bien fatiguées. De temps en temps un poste de police où l’on passe au pas. C’est pour ainsi dire la jungle !! Les camions roulent à gauche car cette partie de route est meilleure. Il faut donc les doubler par la droite, une habitude pour les autres conducteurs. Les routes sont souvent de piètre qualité avec des trous, à éviter, bien sûr, surtout dans les villes. Pays du gaz, matière première n°1 de l’Ouzbékistan, plus de la moitié des véhicules roulent au gaz, d’où de nombreuses stations service pour ce combustible. L’essence n’est pas chère, 0,50 centimes d’Euro le litre.
Au début de notre parcours nous avons voulu faire un peu de montagne avant de rejoindre la double voie et en haut du col il y avait aussi un marché de fruits secs et de fromages, tellement secs que trop durs à manger !
Pour tout ce parcours heureusement que nous avions Jean, un habitué des rallyes cartographiques et de régularité qui nous a guidé avec des cartes de quelques années(cartes récentes introuvables), pas faciles à interpréter ! Mais nous y sommes arrivés.
Demain visite de la ville avec une nouvelle guide.
Raid Asie centrale (12 juin 2019)
Jumelée avec Rueil-Malmaison en région parisienne, Boukhara (225 m d’altitude) est finalement la 3e ville d’Ouzbekistan, avec 350 000 habitants derrière Tachkent, la capitale, et Samarcande.
C’est une nouvelle étape incontournable de la Route de la Soie qui a été maintes fois attaquée, détruite en partie, reconstruite, d’où de nombreux édifices (une centaine) à travers la cité comme des mosquées, des mausolées, des coupoles, des caravansérails pour recevoir les colonnes de chameaux chargées de nombreuses marchandises comme les pierres précieuses, les porcelaines, les étoffes de laine ou de lin, le jade, l’ambre, l’ivoire, les épices…
Il y a encore une Médersa (université théologique musulmane) en activité qui forme une trentaine d’imams par an pour le ‘’marché’’ local (90 % des Ousbecks sont musulmans), une église orthodoxe,et une synagogue pour les 250 juifs de la ville.
Pays de culture du coton, Boukhara s’est surtout spécialisé dans la fabrication des tapis.
Nigora, notre guide, nous a ouvert les portes de la plus grande institution où l’on a pu admirer le travail des ‘’tricoteuses’’. Ici c’est 48 heures de travail par semaine (6 jours x 8h/jour) pour une salaire moyen de 200 à 300 Euros. Une grande partie est faite à la main, ce qui explique le prix qui peut varier de 90 à 60 000 Euros, selon la matière, la grandeur, le dessin, la couleur. Pour les les plus beaux c’est jusqu’à deux ans de travail à deux personnes.
Noua avons fini la journée par une vue imprenable de la citadelle construite entre le 1er et le 4e siècle, avec un ascenseur installé dans un ancien château d’eau construit par les russes, et une visite au marché à proximité. Journée bien remplie !
Demain nous poursuivons vers le sud avec passage de la frontière du Turkménistan.
Raid Asie centrale (27 juin 2019)
Hello les amis. Certains d’entre vous se sont inquiétés de ne plus avoir de nouvelles sur Facebook après les quatre jours passés en Ouzbékistan.
C’est tout simple, Facebook est interdit au Turkménistan et – bien sûr – en Iran. Tout juste internet, et pas de partout !
Nous alors donc faire un petit retour en arrière.
Pour l’Ouzbékistan nous avions réussi à louer deux autos, des Chevrolet construites sur place.
Mais au Turkménistan nous n’avons pu avoir qu’un mini-bus avec chauffeur et une guide (sans doute une ancienne du KGB !).
Le Turkménistan (8 500 000 h), ancienne république soviétique devenue indépendante en 1991, dont les richesses sont le gaz, le pétrole et le coton, a conservé bien des aspects russes. En particulier les casquettes des policiers et les contrôles réguliers de sa police. La monnaie locale, le manat turkmène (TMM) est indexé sur le dollar, la valeur refuge du pays, n’a pas l’inflation désastreuse de ses voisins. Le réseau routier est tout aussi mauvais qu’en Ouzbékistan. L’essence est toujours à 0,50 Euro le litre et l’on a un bon repas pour 8 Euros, une bonne chambre dans un 4* pour 30 à 40 Euros.
À Achgabat, la capitale (1 400 000 h) le président actuel d’un parti unique, Gurbanguly Berdimuhamedow entretien le culte de la personnalité de son prédécesseur.
La ville, presque rasée lors d’un tremblement de terre en octobre 1948, a été reconstruite et développée avec des monuments à tous les coins de rue, construits en grande partie par des BTP français comme Bouygues.
Demain nous parlerons de l’Iran.
Raid Asie centrale (28 juin 2019)
Nous avons franchi la frontière Turkménistan-Iran à… pieds, et dans le no man’s land nous avons eu droit à une navette de l’époque… soviétique !
Une heure et demie seulement pour les papiers alors que nous nous attendions à plus de difficultés.
Un peu plus tard nous avons rencontré un groupe de motards français partis pour un raid de 80 jours entre Bangkok et la France, sur des motos de 1200 cm3. Ils ont mis trois jours pour passer cette frontière. Il faut dire qu’en Iran, à part Facebook et l’alcool qui sont interdits, les motos sont limitées à 250 cm3. D’où de longues tractations, mais ils y sont arrivés.
Côté iranien nous avons rencontré notre chauffeur, Ali, un gars super sympa qui ne parle pas Français, ni Anglais, mais avec qui nous nous sommes, malgré tout, bien entendus !
Ce passage de frontière, on l’appréhendait. Avec nos 505 cela aurait été sans doute plus compliqué et nous avions choisi de faire une courte étape en dormant à Gouchan, la première ville iranienne. Et là, surprise, le seul hôtel ouvert – donc retenu par l’agence – était… pourri de chez pourri !! Chambres pas prêtes, pas de draps, pas de douche…. Ce sera le seul mauvais souvenir de notre voyage !
De Gouchan nous sommes repartis plein sud en direction de Tabas à 400 kms, puis Yazd (400 kms à nouveau) et Shiraz (480 kms).
Le réseau routier est bien meilleur avec des panneaux de signalisation et des revêtements corrects.
Ce sont de longues lignes droites bordées de parties désertiques, avec de temps en temps un village d’une autre époque.
Par contre le prix du litre d’essence a baissé (0,25 centimes d’Euro) mais la police est toujours là, puisque notre chauffeur devait pointer tous les 50-60 kms.
Peu avant Yazd, nous avons vu les carcasses d’un avion et de deux hélicos américains, vestiges de l’échec de l’opération pour délivrer des otages US après la révolution islamique de 1979.
Et juste avant Shiraz il y a le site historique de Persepolis que nous avons visité en plein soleil avec 42° au thermomètre (la canicule avant l’heure !).
Ce sont les vestiges de l’ancienne capitale de l’empire perse achéménide.
Mais pour moi c’est surtout l’arrivée du fameux raid Paris-Persepolis-Paris (13 500 kms) en 1971, qui avait réuni 467 2CV, Dyane ou Méhari (1 300 participants) organisé par Citroën et Jacques Wolgensinger.
Demain ce sera la fin de notre raid avec Ispahan et Téhéran.
Raid Asie centrale (29 juin 2019 et fin)
Shiraz, 1 585 m d’altitude au pied des Monts Zagros, 1 850 000 habitants, l’une des trois capitales culturelles et artistiques de l’Iran est la ville la plus au sud de notre raid.
Elle est renommée par ses nombreux jardins, sa forteresse, ses mausolées en hommage à Halez, poète vénéré, ou Saadi, écrivain.
Visite aussi de son bazar.
Pour rejoindre Ispahan (1 500 m d’altitude) nous faisons 520 kms avec de nombreuses lignes droites bordées de parties désertiques.
On aperçoit, de loin, quelques sites industriels et même une centrale atomique noyée dans une brume venue du désert.
La température est toujours là (38-40°) mais, pour une fois, le soleil fait défaut.
L’occasion, encore, de voir de nombreux hommages aux martyrs de la révolution islamique et de la guerre contre l’Irak.
A Ispahan il ne faut pas manquer le Palais des 40 colonnes (20 qui se reflètent dans l’eau), la superbe Place Royale (500m x 160m), le Palais Ali Quapou avec sa salle de musique, et surtout ses trois ponts sur la rivière Zayaudeh, le pont des Caravaniers, le Khadjou et celui des 33 Arches.
450 kms nous séparent de Téhéran la capitale avec ses 8 millions d’habitants intra muros (15 millions avec la banlieue), grouillante et polluée, dominée par les monts Elbourz où l’on aperçoit encore des plaques de neige.
La partie basse est à 1100 m d’altitude et la partie haute – la plus riche – à 1700 m.
En deux jours, on a pu visiter le Golestan Palace, domaine de la dynastie des rois Qädjar (de 1736 à 1925), chacun ayant fait construire son édifice. Le musée des Bijoux, ultra sécurisé (photos interdites) regroupe sans doute la plus belle collection au monde de couronnes, sceptres, trônes, sabres couverts de diamants, rubis ou saphirs.
Le vaste bazar où règne une atmosphère incroyable.
Dans la partie haute on retrouve les constructions des Pahlavi : le Palais Vert pour Reza, le père, un solide militaire (1,90 m) mis au pouvoir avec l’aide des Britanniques en 1925, puis, un peu plus bas le Palais Blanc de Mohammad Reza Shah, le Shah de 1959 à 1980, que l’on a connu avec sa 3e épouse, Farah Diba (la shahbanou), jusqu’au renversement de la monarchie par la révolution islamique de 1979.
On a vu également l’immense porte Chayad (devenue porte de la Liberté)
puis un barrage et un lac à 35 kms de Téhéran en direction de la mer Caspienne et, au retour, une station… de ski à 2 700m d’altitude. A Téhéran on peut faire du ski l’hiver !
Ainsi se termine notre périple avec un retour par avion de Téhéran à Paris, via Istanbul.
Si nous avions eu les 505 nous serions rentrés par la Turquie, la Grèce et l’Italie.
On a, bien sûr, pas réalisé ce raid dans l’esprit initial mais, bon, on a vu la partie la plus importante entre Samarcande et Téhéran. Un beau voyage en attendant d’autres projets…
Vive les baroudeurs !!