Raid des Andes 2017 du 5 novembre au 20 décembre 2017 – Pierre Yves MAISONNEUVE et Jean CARRET sur Peugeot 505

« Une odyssée époustouflante ! 46 jours et 12000 km à travers l’Amérique Latine. Depuis Buenos Aires, vous traverserez l’Argentine à bord de votre véhicule pour rejoindre la Cordillère des Andes, vous sillonnerez le Chili en passant par le Désert d’Atacama avant d’atteindre le Pérou et son incontournable Machu Picchu. Vous parcourrez la Bolivie et roulerez sur le Salar d’Uyuni avant de finir par la démesure des Chutes d’Iguaçu au Brésil. Bienvenue pour un voyage extraordinaire en terres d’aventures, de couleurs et de découvertes »

C’est le Raid des Andes 2017 – Photos de Jean Carret

l’Aconcagua (6962 m) point culminant de la Cordillère des Andes, Argentine

Dimanche 12 novembre 2017 – Le Pont des Incas

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Mercredi 15 novembre 2017 – Désert d’Atacama , Chili – « Chaleur étouffante, 39 à 40°C dans la voiture »

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Vendredi 17 novembre – « Nous sommes au Chili. Passages de cols. Piste sur un Salar et maintenant le désert. »

« Un désert de sel ou salar en Amérique du Sud est un lac plus ou moins temporaire et aux rives changeantes dont les sédiments sont essentiellement constitués par des sels (chlorures, sulfates, nitrates, borates, etc.). Les sels précipitent sous l’effet d’une forte évaporation, laquelle, sur longue période, est toujours plus importante que l’alimentation ou l’arrivée d’eau dans le bassin ». Wikipédia

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Dimanche 19 novembre – « Jour d’Élections présidentielles au Chili et relâche pour nous. Nous partons le matin en bus avant 7 heures pour visiter la région. L’après-midi un peu d’entretien sur l’auto ».

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Mercredi 22 novembre – « Les Hauts Plateaux, le désert, le Pacifique et Iquique (Chili) ville de 200 000 habitants située dans le désert d’Atacama et l’un des plus grands ports commerciaux d’Amérique du Sud »

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Jeudi 23 novembre – « 300 km de désert et 150 km de montagne …  Demain, 600 km pour arriver à Cuzco (300 000 habitants) avec une navigation au GPS »

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Vendredi 24 novembre – « Aujourd’hui nous sommes à Cuzco (Pérou) . Le matin visite de la ville située à 3399 mètres d’altitude et ensuite un petit peu de mécanique »

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Dimanche 26 novembre – « Journée tourisme.  Bus, train, bus et visite du Machu Picchu »

Sanctuaire historique de Machu Picchu

« À 2 430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une extraordinaire beauté, au milieu d’une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l’Amazone, riche d’une flore et d’une faune très variées. » Patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Vendredi 1er décembre –  « Après avoir passé deux jours sur le lac Titikaka et fait beaucoup de marche en dormant chez l’habitant nous quittons le Pérou. Demain nous serons en Bolivie. »

« Plus haut lac navigable du monde situé à 3 812 m d’altitude, le lac Titicaca n’est pas le plus grand en taille. Il mesure 175 km de long et couvre 8 340 km2. Titikaka signifie « puma gris » en aymara. D’avril à juin, le climat est agréable, c’est la meilleure période pour apprécier le lac. Selon la mythologie inca, le lac Titicaca serait la matrice d’où serait sorti le monde. Il existe environ une quarantaine d’îles flottantes, faites de roseau, sur lesquelles vivent quelque 2 000 habitants. » Guide du Routard

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Samedi 2 décembre – « Bolivie : La Paz est la plus haute capitale au monde … Le plus surprenant c’est le dénivelé, presque 1000 mètres de 3200 à 4200 mètres. la circulation est inimaginable …  À voir !

Et bien sûr les télé-cabines ! »

 

« Située à 3700 mètres d’altitude, La Paz qui fut fondée en 1548 par les Espagnols, est la capitale la plus haute du monde (siège du gouvernement depuis 1900).
Pendant l’époque coloniale, La Paz restera longtemps un village paisible, maintenant elle est devenue une grande cité de plus d’un million d’habitants qui fait coexister les golden boys du centre-ville et les Indiens aymaras des collines.
L’agglomération de La Paz comprend en fait deux villes. El Alto (environ 500.000 habitants), où se trouve l’aéroport, qui est devenue une gigantesque cité-dortoir de paysans ayant quitté leurs terres.
500 mètres plus bas, La Paz (700.000 habitants), avec le centre ville et ses quartiers d’affaires et résidentiels,
400 mètres plus bas encore, s’étend la zone sud avec les beaux quartiers de Florida, Achumani, la Rinconada ou Aranjuez. » Guide du Routard.

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Dimanche 3 décembre – « Bolivie suite: Nous sommes arrivés à Uyuni via Oruro. Ce n’est pas d’un très grand intérêt, des routes droites mais entre 3600 et 4000 mètres d’altitude. Difficile pour les moteurs, en plus l’essence est moins raffinée (pas de 95 ou 98 mais du 84 …  lorsqu’on en trouve).

Nous sommes sur les lieux du Dakar et demain journée spéciale sur les pistes du Salar Uyuni. »

« En Bolivie, où le vote est obligatoire, le scrutin de dimanche 3 décembre porte sur la désignation des magistrats du Conseil de la magistrature, du Tribunal constitutionnel, du Tribunal suprême et du Tribunal environnemental. Ces instances représentent les quatre plus hautes autorités judiciaires du pays. » France Info.

« La ville d’Uyuni a reçu la distinction de « Capitale du Dakar » car elle a constitué la partie la plus représentative du trajet du Rallye Dakar. La population d’Uyuni compte plus de 30.000 habitants et son importance historique réside dans l’entrée du premier chemin de fer en Bolivie en provenance du Chili, précisément le 20 novembre 1890. Sa principale activité économique est le tourisme en raison de son environnement naturel et des sites historiques dispersés dans les zones voisines. » Dakar.com

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Lundi 4 décembre – « Bolivie : Une journée exceptionnelle sur les pistes du Dakar. Tous les ans la région, et précisément le Salar d’Uyuni, accueille pendant 2 ou 3 jours l’épreuve devenue un mythe en Bolivie.

Nous avons roulé sur les pistes beaucoup moins vite 120-130 km/h mais ceci reste un grand moment d’arriver face à un monument de sel de 5 mètres de haut en plein désert de sel. »

« À 3 650 m d’altitude, Salar d’Uyuni est un immense désert de sel, le plus grand du monde. Il recouvre l’équivalent de deux départements français. Sur 40 m d’épaisseur alternent couches de sel et de glaise : l’endroit est fascinant, d’une blancheur étale avec l’horizon à l’infini, d’une platitude parfaite. Dessus, on trouve quelques îlots avec des cactus de 10 à 12 m de haut. Dans cet enfer blanc, quelques centaines d’hommes piochent, creusent à longueur d’année pour dégager des briquettes de sel non iodé. Ces damnés de la terre sont payés une misère. Auprès d’eux passent les jeep et les minibus qui conduisent les touristes en excursion sur le Salar d’Uyuni, où la température peut descendre à -25° l’hiver. » Guide du Routard

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Mardi 5 décembre – « Navigation au GPS: 126km/h … Pas de route, cap EST,  altitude 3664m.

Arrivée : île aux cactus. »

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Jeudi 7 décembre – « Nous sommes de retour en Argentine. Depuis La Paz nous suivons le parcours du Dakar 2018 (Uyuni. Tupiza.  Salta) : les concurrents partiront sur Cordoba et nous sur Igassu et le Brésil. 
Aujourd’hui, visite de Salta et réception par les autorités argentines. »

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Samedi 9 décembre – « Argentine : Nous longeons la frontière du Paraguay et le fleuve Parana. Rien de comparable avec les étapes précédentes, des grandes lignes droites, terrain très plat, terres agricoles, champs immenses, des troupeaux de 1000 vaches – peut-être plus. La seule choses intéressante, les gauchos !!!! »

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Lundi 11 décembre – « Journée d’hier sans internet. La route est sans intérêt. Par contre nous arrivons à midi près d’un barrage gigantesque sur le fleuve Parana entre l’Argentine et le Paraguay, le barrage d’Itaipu  – son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.. Nous le visitons, la salle des 16 turbines fait 1 kilomètre de long, le mur du barrage 60 km, une écluse haute de 35m, longueur du plan d’eau 220 km. Ce barrage fournit  40% de l’électricité d’Argentine et la moitié des besoins du Paraguay.
Le soir nous arrivons à San Ignacio où nous découvrons les ruines du monastère. »

 

 

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Mardi 12 décembre – « Les chutes Iguaçu : La troisième des sept merveilles naturelles du monde ! Rien à dire, juste regarder ! »

Un ensemble de 275 cascades formant un front de 3,0 kilomètres environ. La plus haute d’entre elles atteint les 80 mètres de hauteur. On l’appelle la Garganta del Diablo en espagnol ou Garganta do Diabo en portugais (« gorge du Diable »). L’ensemble des cascades déverse jusqu’à six millions de litres d’eau (soit six mille tonnes) par seconde.

Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Parana, entre l’État brésilien du Parana et la province argentine de Misiones. Elles comptent parmi les plus impressionnantes au monde, dans une géographie en favorisant la création. La cascade des Sept Chutes  voisine était sans doute aussi phénoménale mais a disparu en 1982 à la suite de la mise en eau du réservoir du barrage d’Itaipu. Wikipedia

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Jeudi 14 décembre – « Argentine. Fin du raid en voiture. J’ai manqué la communication pendant le passage au Brésil: Nous étions dans un secteur où trois pays, Argentine, Paraguay et Brésil sont très proches, baignés par les eaux des fleuves Uruguay et Parana, et où trois langues différentes se mêlent, Portugais, Guarani et Espagnol.

Hier, route en forêt amazonienne.  Aujourd’hui, peu d’ intérêt hormis 50 kilomètres de piste en milieu d’étape, avant 200 kilomètres de lignes droites, soit 1100 kilomètres avant de rentrer demain en Uruguay fin du voyage pour les voitures.

Voici quelques images du Brésil. Deux sont prises depuis  un hélicoptère. »

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Dimanche 17 décembre : « Raid des Andes. Aujourd’hui, dernière étape plus ou moins 200 kilomètres sans encombre entre Mercedes et Colonia, une quarantaine de kilomètres de piste bien roulante et pour finir de la bonne route.

La 505 a très bien roulé. Demain matin, nous la déposerons au port et prendrons le ferry pour l’Argentine…

Toutes les bonnes choses ont une fin. »

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2ème eRallye de Monte-Carlo – 25 au 29 octobre 2017

Cette épreuve a succédé l’an dernier au Rallye Monte-Carlo des Én­ergies Nouvelles et du Rallye Monte-Carlo ZENN (Zero Emission – No Noise) au sein du calendrier du Championnat Electrique et Nouvelle Energie de la FIA. 38 concurrents prennent le départ de Fontainebleau le Mercredi 25 octobre à 14 heures (32 véhicules électriques / 6 voitures à Hydrogène).
Embarqué dans cette aventure par Jackie Casamayou, qui sera ma co-pilote pour le prochain Monte-Carlo Historique, j’ai pris le volant d’un Renault Kangoo à hydrogène engagé par le Team Ruban Bleu, groupe de 12 entreprises – 450 personnes – basé à Rodez et dirigé par Julien Bouyssou.
Pour l’occasion j’avais comme copilote Denis Bernard qui est scénariste de bandes dessinées et qui a publié une vingtaine d’albums, Alpine le sang bleu, 24 heures du Mans, le duel Ferrari Ford  notamment, aux Éditions Glénat.
L’autre voiture, une Zoé 400, était pilotée par Philippe Kruger, pilote qui a gagné plusieurs rallye dans les années 80 (Var, Giers……) et copilotée par Jackie Casamayou.

Tout d’abord il m’a fallu comprendre comment fonctionnait l’engin. En fait c’est une voiture à moteur électrique entrainé, soit par une batterie que l’on recharge aux bornes normalisées ou sur une simple prise de courant, soit à l’aide de l’hydrogène qui alimente une pile à combustible.

Nous avons récupéré  la voiture à Paris, avons fait le plein à Orly puis nous sommes allés au départ à Fontainebleau, soit 66km qui ont consommé la moitié du réservoir d’hydrogène.

Après les contrôles techniques et administratifs et la pose des numéros de portière nous sommes partis à 14h30 pour rejoindre le circuit de Magny-Cours pour recharger en hydrogène mais avant d’y arriver nous avons dû recharger en électricité à Giens dans un garage Renault. Nous sommes arrivés vers 21 heures, stressés, car cela faisait 15 kilomètres que nous roulions avec la sonnerie de la jauge nous indiquant que les réservoirs étaient à sec.
Nous avons dû attendre jusqu’à 1heure du matin pour l’hydrogène car il y avait quatre voitures  devant nous et il faut entre 30 et 75 minutes pour faire le plein suivant les voitures. Entre temps nous avons trouvé une prise qui nous a permis de reprendre 1/4 du réservoir d’électricité.
Nous sommes repartis vers 1h30 en direction de Moulins sur la Route Nationale 7 que nous avons été content de quitter car les camions auraient pu nous écraser du fait que nous roulions à 40km/heure pour économiser notre carburant.
Nous nous sommes arrêtés à Saint-Pourçain-sur-Sioule où nous avons trouvé une borne dans un magasin Lidl qui nous a permis de recharger 30 minutes gratuitement. En se débranchant et en recommençant chaque fois la procédure nous avons réussi à repartir vers 5h30 avec les 3/4 d’électricité pour arriver à Pont du Château où nous attendait mon fourgon d’assistance.
Là, nous avons mis la voiture sur la remorque car nous n’avions plus d’hydrogène et trop peu de batterie pour aller à Saint-Chély d’Apcher par une route qui monte jusqu’aux plateaux de l’Aubrac. Cela nous a valu une pénalité de 1800 points.

Nous avons fait une nouvelle pause de deux heures trente pour régénérer notre batterie ce qui nous a permis de voir Chappy, un copain de rallye qui habite là-bas et qui organise le rallye Pays de Lozère Historique.
Ensuite nous avons pu rouler sur le plateau et surtout redescendre sur Rodez ce qui  a beaucoup rechargé notre batterie car en descente le frein moteur fabrique de l’électricité.
Nous avons pointé au contrôle à notre heure idéale avant de refaire tous les pleins et d’aller dormir un moment.

Départ à 6 heures du matin pour arriver au circuit du Pôle mécanique d’Alès. J’avais choisi l’option « Gorges du Tarn » C’était une bonne option car nous avons très peu consommé.
Nous étions chronométrés sur 1 tour de circuit à la moyenne de 59.9 km/heure et j’ai réussi à approcher le temps idéal à 9/10 de seconde ce qui m’a valu la 11ème place.

Après avoir rechargé une nouvelle fois nous avons fait une ZR (St Jean du Gard) puis nous somme passé par Nîmes où il à fallu à nouveau recharger.

Ensuite  direction Aix en Provence avec entre temps une nouvelle ZR (Mouriés) que nous avons fini à nouveau avec l’alarme du réservoir. Il nous restait 50 kilomètres à parcourir et j’ai décidé d’appeler un copain de rallye pour me remorquer jusqu’à l’arrivée car l’organisation nous avait appelés pour nous dire qu’après 23h00 elle ne nous chargerait plus en hydrogène.
Recharge en hydrogène à 11h du soir par le personnel d’Air Liquide qui nous promet de brancher les voitures en électricité après nous avoir fait le plein.

Le lendemain nous partons à 5h30 du matin et en reprenant la voiture nous nous apercevons que la batterie est vide car ils avaient branché 2 voitures sur la même prise qui a disjoncté.
Nous repartons avec l’hydrogène en prenant 7200 points de pénalités car nous ne faisons pas 2 ZR . Nous retrouvons la Route Nationale 7 avec à nouveau la peur au ventre à cause des camions jusqu’a Brignoles où un garage Renault nous permet de recharger pendant 2h30. Le garagiste nous conseille de prendre l’autoroute jusqu’à Fréjus pour recharger chez Renault entre 11h30 et 14h . Ensuite à nouveau autoroute en essayant de prendre l’aspiration des camions puis montée jusqu’à la Turbie ce qui nous vide encore le réservoir. Heureusement la descente sur Monaco nous fait reprendre 1/4 d’électricité et nous réussissons à pointer dans la minute.
Après avoir rechargé une nouvelle fois, pris une douche et mangé un morceau au lunch de l’Automobile Club de Monaco nous avons la visite du Prince Albert II qui donne le départ des premières voitures pour le Col du Turini en régularité. Cela m’a permis de reconnaître un peu pour le Monte Carlo Historique. La dernière ZR est malheureusement annulée du fait d’un accident hors rallye.
Au final nous nous classons 34ème. Sans les pénalités dues au manque d’autonomie de la voiture nous aurions pu espérer la 18ème position.

En réalité il s’agit aussi d’un rallye de stratégie, difficile, car souvent les bornes sont prises d’assaut  et l’on reste des heures à attendre que la voiture se charge. À chacun de choisir son parcours. Mais c’est une belle expérience et cela m’ a permis de faire connaissance avec beaucoup de commissaires et de responsables de l’ACM, surtout en vue du Rallye Historique.

Compte-rendu de Louis Momot

Classement

eRallye-Classement Officiel Définitif

Le Rallye du Centenaire – 14 octobre 2017 – Un partenariat Fédération des Aveugles de France, Handi Rally Passion, Team des Balcons

Le Centenaire des Aveugles de France

Nous avons été contactés en début d’année par la Fédération des Aveugles de France et Handy Rally Passion pour célébrer ces 100 ans. La F.A.F a décidé d’organiser une manifestation par région. Le Team des Balcons avait déjà, sur les deux éditions du Rallye d’Automne, fait participer des navigateurs porteurs d’un handicap, certains non voyants. L’idée retient l’attention des responsables de centre et le directeur régional nous sollicite. Le club valide le projet, nous prenons contact avec les institutions locales et régionales et nous nous lançons dans l’aventure :

Le Rallye du Centenaire – 14 octobre 2017

Au final, plus qu’un Rallye, c’est une manifestation complète autour de la non et mal voyance que nous devons organiser : des stands sont installés sur la place du Pôle culturel, une exposition dans les locaux de la M.J.C , des spectacles dans l’amphithéâtre de la Médiathèque, 180 repas à servir.
14 associations de la Fédération des Aveugles de France sont présentes aux côtés de leur Président, Mr Vincent Michel.
Nous avions 45 navigateurs non ou mal voyants, il nous fallait 45 à 50 voitures de disponibles, un carnet de route adapté aux différents types de lectures en fonction des handicaps.
J’ai fait le parcours de navigation comme un rallye normal sans régularité, Benoit Cousin pour Handy Rally Passion et Nicolas Eglin pour la F.A.F ont fait les adaptations et la réalisation des moyens de navigation. Les institutions locales ont joué le jeu et, le 14 octobre à 9 heures, 46 voitures plus belles les unes que les autres investissent les lieux. Les navigateurs arrivent en bus ou accompagnés.

Le temps de faire connaissance rapidement, et avec 20 minutes de retard seulement, Benoit Cousin donne le départ de minute en minute à tous les équipages. Un temps magnifique ( plus de 20°C), un beau soleil permettent aux chanceux en cabriolet de décapoter. Bref tous les éléments sont au rendez-vous pour que ce soit une belle journée pour tous.
Midi. Les premières voitures arrivent sur la place Jean Gapiand, Martine et l’équipe de bénévoles servent le repas préparé par le traiteur local. Là encore tout se passe très bien malgré les deux services nécessaires pour rassasier tout le monde, navigateurs, conducteurs, accompagnateurs et les personnes qui animent les stands
14 heures. La première voiture prend la route direction Grézieux-le-Marché. Nous avions sollicité la mairie pour utiliser leurs toilettes et le parking proche de la salle des fêtes. À notre grande surprise Monsieur le Maire accompagné d’une grande partie du Conseil Municipal ont organisé une réception copieuse et très conviviale. Après une pause les équipages reprennent le parcours indiqué par le carnet de route pour terminer la manifestation.


La remise des récompenses commence par le discours de Monsieur le Président Vincent Michel – le protocole n’est pas respecté, il a un train à prendre – suivi par Monsieur le Maire Olivier Joly , Alain Laurendon pour le Département , la représente de la Région et Monsieur le Député Dino Cinéri.

Tous les participants partiront avec une bouteille de vin commémorative, produite par un viticulteur non voyant, et les navigateurs avec une coupe témoignant de leur participation.

Bref une journée exceptionnelle que beaucoup garderont en souvenir.

Compte-rendu de Jean Carret, Team des Balcons

Revue de presse

Reportage photo de François HAASE

 

15ème Rallye du Gard Historique 2017 – 30 septembre et 1er octobre – Bessèges, Gard

Trois équipages du Team des balcons sont engagés plus nos amis Romeo et Juliette. Nous arrivons ensemble à 14 heures 30 à Bessèges, comme si nous l’avions prévu. Nous laissons la Porsche et la remorque sur le parking et nous continuons sur Montpellier pour acheter une tente pour le club. Nous sommes de retour vers 19 heures 30 juste le temps de faire les vérifs techniques et l’administratif. Louis qui est arrivé en milieu d’après midi et Michel montent la tente pendant ce temps, nous pouvons l’utiliser pour le repas du soir. Michel et Nicolas rejoignent Bessèges vers 21 heures nous avons les N° 7.8.9 Michel et Marie-Josée le 40.

Jean Carret et Maguy Colly – Porsche 911 (1973)

Samedi matin
Étalonnage, mise en parc fermé, briefing et 10heures 30, départ de la première voiture pour Méjannes le Clap. Au programme deux ZR dont une où les temps sont communiqués instantanément. Michel et Nicolas passent à zéro, nous à 5/10 et Louis à 1 seconde. Le repas en plein air sous les arbres du Centre de Loisirs est appréciable et de bonne facture.

Samedi Après midi
Nous repartons sous la pluie, très légère, pour 3 étapes et 13 ZR. Les choses vont bien pour nos quatre équipages jusqu’à la ZR 7. Départ en multi-moyennes et ensuite à plus ou moins 10 kilomètres nous entrons dans le village de FRIGOULET, au panneau d’entrée nous passons à 30km/h et au panneau de Sortie nous passons à 46 km/h. Normalement nous gérons pas trop mal les multi-moyennes et les changements de moyennes. Eh bien là ! tout faux. Je ne sais pas où mais nous prenons 81 points , Louis et Marie-Pierre 102 mais ils ont l’explication et Michel et Nicolas sont à 15 pas mal pour ne pas dire très bien. Les ZR sont relativement courtes de 6 à 14 kilomètres avec deux ou trois changements de moyennes bref tout parait simple et nous prenons des pénalités. Michel et Nicolas sont bien entre la seconde et cinquième place mais avec une ou deux secondes entre les six ou sept premiers, Marie-Pierre et Louis sont comme nous entre la 12 et 18 positions. Michel et Marie-Josée sont dans le milieu du classement et la ZR7 a fait des dégâts dans notre groupe. Au départ de l’étape 4 tout reste jouable pour la 944 mais un coup du sort les mettra plus ou moins hors course : dans la ZR 14 le transpondeur se décroche donc pas de temps dans les ZR 14 et 15 et une chute de 32 places au classement.

Louis et Marie-Pierre Momot – Simca Rallye 2 (1976)

Dimanche matin
Après le coup du sort de la veille il ne reste plus à aucun d’entre nous la moindre chance de bien figurer au classement. GO pour deux étapes 7 ZR avec une pause à la Grotte de la Cocalière. Nouvelle subtilité de l’organisateur au départ de la ZR 16 : pas de moyenne et comme indication « moyenne libre », chacun y va de son interprétation. Certains rentrent 44 d’autre 45 ou 36. Nous ne connaissons pas la route et ne savons rien de la configuration ( si nous aurons des villages, des épingles, des routes défoncées ou des lignes droites) Nous discutons pensant à un piège, je fais le choix de ne pas mettre de moyenne et rouler à ma main en respectant parfaitement les règles de sécurité avec une marge inférieure de 10% sur les indications du code de la route. Pour les autres ZR, rien de particulier. À la pause chacun explique son choix de moyenne mais personne n’a la solution. Nous partons dans la dernière étape et vingtième ZR sans indication ; là nous avons la réponse  « prendre la moyenne de la ZR 16 » nous sommes sur le même parcours. Les équipages qui ont choisi de mettre une moyenne pas de problème mais pour nous rouler 7 kilomètres à l’identique ????….Réponse à la fin, nous rentrons sans encombre et le soleil est de retour.

Michel et Nicolas Carret – Porsche 944 (1983)

Conclusions
Le repas et la communication des résultats sont comme d’habitude de très bonne qualité, nous n’avons pas été bons, nous devons nous en prendre à nous-même, ou, à la vue du podium, nous poser les bonnes questions. Le Team des Malfaits rafle les deux premières places, chapeau bas aux filles qui montent sur la plus haute marche et les jeunes du Team ASISAA sont troisièmes …  Eh oui ! que des jeunes. Après vérification si le transpondeur n’était pas tombé, Michel et Nicolas pouvaient prétendre à une place sur l’une des trois marches mais avec des SI …  et Nicolas est dans les mêmes âges que tous les récipiendaires. Encore un beau Rallye du Gard, une équipe au top, pour les routes bien mais je préfère la « montagne » et surtout nous n’avons pratiquement pas eu de pluie.

En 2018 pourquoi pas un grand soleil ?

Merci à toute l’équipe « CEZE AUTO RETRO »

Les photos sont signées Christian Calori.

Retrouvez son reportage-photo complet sur VHC PASSION

Liste des engagés

Engages

Classement Régularité

Classement

Classement Navigation

Classement Navigation

16ème Pays de Lozère Historique – 17 et 18 juin 2017 – Aumont Aubrac, Lozère

Pays de Lozère Historique 2017 – Tir groupé pour le Team des Balcons

Compte-rendu de Jean et Maguy

Nous étions cinq équipages à faire le déplacement en Lozère : Louis et Marie Pierre, Gérard et Pierre, Michel et Nicolas, Robert et Florence (avec Véronique pour les photos) et nous-même, Jean et Maguy. Pour nous, une des plus belles épreuves, à ne pas manquer, nous bloquons la date d’une année sur l’autre où nous retrouvons beaucoup de copains.

Nous arrivons le vendredi avant midi à Aumont-Aubrac avec Louis et Marie-Pierre et Romeo et Juliette rencontrés sur la route au marché de Saugues.

Le temps de mettre les camping-cars en place et de sortir les bannes pour avoir de l’ombre – nous sommes à plus de 1000m mais il fait très chaud – et nous pouvons manger. A la fin du repas, nos amis arrivent les uns après les autres. Le temps de parler de tout et de rien mais surtout de voitures anciennes et l’heure des vérif arrive. Pour le Team et nos amis nous avions réservé le resto à Fau-de-Peyre – encore un moment de convivialité particulièrement apprécié et oui demain matin les choses sérieuses commencent.


Le samedi matin : mise en parc des 74 voitures, briefing, départ pour l’étalonnage de 30 secondes en 30 secondes et départ de la première étape de minute en minute : 3 ZR au programme, la 1 pour le fun et les deux autres comptent. Les cinq voitures du Team sont groupées : n°18 la 944, n°19 la 1000, n°20 la Lancia et 21 et 22 les 911 (nous partons les derniers du groupe). L’arrivée est à Montrodat pour prendre le repas de midi. Tout se passe bien pour toute l’équipe sauf pour nous : une erreur de navigation entre la ZR2 et la ZR3 nous fait perdre du temps. Nous partons décalés mais avec 3 ou 4 secondes d’erreur plus un CP manquant !!!! Les pénalités ne sont pas affichées, après le repas nous partons pour le départ de l’étape n°2 à Marvejol distant de 5 kilomètres.


L’étape deux, direction la Canourgue, très difficile pour nos voitures d’une autre époque et pour nous aussi, le soleil « brûle », pour exemple la plaque de rallye en plastique est toute déformée par la chaleur. Nous avons 5 ZR au programme dont une en multi-moyennes. Au départ de Marvejol la Lancia refuse de démarrer : je passe mon booster à Robert. OK. Le départ de la ZR 5 signifie la fin du Rallye pour Robert et Florence, l’alternateur de la Lancia est HS et provoque des coupures dans l’alimentation électrique de la voiture.

Nous restons quatre à la fin de l’étape, nous nous ruons sur les bouteilles d’eau fraiche distribuées par l’organisation et les premiers résultats de l’étape 1 sont affichés : Michel et Nicolas sont second, toutes les autres voitures du Team sont bien sauf nous à la 39e place, normal.

En route pour l’étape 3, comptant 3 ZR avec une arrivée sur le plateau de l’Aubrac et ses paysages uniques et enfin un peu d’air et de l’ombre à la halte. Rien de particulier pour les voitures du Team, Pierre et Gérard ne sont pas très satisfaits et nous ne savons pas trop ce qui se passe dans les autres voitures. Le fait d’avoir des numéros groupés est très bien mais on reste un peu entre nous et nos amis aux numéros proches, avec 74 voitures c’est un peu logique.

Nous enchainons directement sur l’étape 4 et le retour sur Aumont-Aubrac avec une dernière ZR où les distances sont en minutes et secondes. Les participants à la Ronde des Balcons avaient pu tester le principe, à l’arrivée au Parc notre Groupe est relativement satisfait, reste à voir les temps (après l’étape 2 : la 944 troisième, la 911 de Pierre 9, la 1000 18 et nous 22). Un bon point pour nos amis Doucet avec la TVR cinquième et Vignal-Abattu premier, Romeo et Juliette sont plus loin. C’est l’heure du repas et dodo …  Rendez-vous demain matin.


Dimanche matin, moins chaud, les résultats sont affichés : Michel et Nicolas 3, Louis et Marie Pierre 8, Nous 13, Pierre et Gérard 16, ce n’est pas trop mal sans plus, reste à confirmer.

Au programme une étape avec 3 ZR dont une multi-moyennes ; la pause à St Chély-d’Apcher et une étape de navigation pour le retour à Aumont-Aubrac. En rentrant sur le parc à St Chély je pense que les classements se sont faits la veille aux vues du parcours sans trop de difficultés. Grosse erreur de ma part, Michel nous dit avoir fait une bêtise dans la multi moyennes – idem pour Didier Vignal. La famille Doucet huitième le matin n’a plus d’instruments et beaucoup pensent ne pas être bons. Bref je me suis trompé dans mon analyse, ce ne devait pas être si facile. Nous partons dans la dernière étape de navigation, un fléché allemand et c’est fini les jeux sont faits.
Le repas de clôture toujours très bien au Pays de Lozère avec le traditionnel Aligot entrecoupé des commentaires de chacun et la proclamation des résultats….

Surprise ! Gilbert commence par la fin. Aucun équipage du Team des Balcons n’a été appelé avant la dixième position : Top 10 pour tous bravo !!!. Pierre et Gérard huitième, nous cinquième, Louis et Marie-Pierre quatrième, Michel et Nicolas deuxième et en prime le Trophée du meilleur Team. L’étape du dimanche, pour en finir pas si facile, a engendré beaucoup de changements : les Ardéchois, Didier Vignal et Michel Abattu en tête presque tout le rallye tombent à la troisième place et Jean-Pierre Romestant et Sebastien Baumet montent sur la plus haute marche du Podium et plusieurs équipages ont fait des erreurs et perdent des places, tant mieux pour nous. Une pensée pour Robert et Florence qui étaient bien avant la panne et encore félicitations à toute l’équipe. À la parution des résultats nous remarquons une inversion entre Louis Marie-Pierre et nous. La 1000 était l’emblème de cette édition du PLH 2017 au grand bonheur de Louis.
Un Grand MERCI à l’équipe organisatrice et à tous les bénévoles, nous serons là en 2018.

Compte-rendu de Louis et Marie-Pierre

Super week-end en Terre de Peyre avec un temps digne d’un mois de juillet. Ça nous a changé de l’année précédente.
Tout a commencé jeudi après midi avec une pause en cours de route et une rencontre non programmé avec Romeo et Juliette au détour d’un chemin le vendredi matin . Apéro et casse croûte à midi sur le terrain jouxtant le parc fermé avec la visite de Chappy, Jean-Jo, Jean-Paul et d’autres, attirés par l’odeur du pastis!!!
Après midi consacré au farniente, aux visites des copains et plus les années passent et plus ils sont nombreux, et aux vérifications techniques et pour clore le tout repas à Fau de Peyre avec le Team des Balcons.
Le vendredi est certainement la journée que nous préférons car elle permet de voir beaucoup de monde sans stress.
Samedi matin 3 ZR avec la 1ere « gratuite » juste pour voir si tout et bon avec à l’arrivée de l’étape une visite automobile au centre d’handicapés où travaille Michel avec son stade paralympique : on apprécie notre chance !
Après un bon repas à Montrodat, départ de Marvejols pour l’étape 2 sous un soleil de plomb et 5 ZR  avec une multimoyennes.  Nous commençons  à nous faire du souci car la jauge de température grimpe à toute vitesse malgré que nous roulons avec le chauffage et la ventilation. 
Pause appréciée  à La Canourgue avec les premiers résultats : pas très brillant (19ème) souvent en avance à cause d’un mauvais calage de l’horloge.


L’étape 4 nous conduit à Nasbinals en prenant de la hauteur ce qui nous permets de perdre quelques degrés avec un petit fléché allemand.
Retour à Aumont avec 2 ZR dont la dernière sans notion de distance avec seulement un temps de passage à chaque carrefour et une vitesse.
Dimanche au vu des résultats nous sommes 8ème. 3 ZR avec une en multimoyennes et fin de régul à ST Chély avec pour le retour sur Aumont le traditionnel fléché allemand et un peu de navigation.
En conclusion une belle épreuve où le Team des Balcons classe 4 voitures dans les 8 premiers. Nous avons à déplorer l’abandon de Robert sur la Lancia suite à une panne d’alternateur et nous remportons le classement Team pour la 2eme année cheers
Un immense merci à Chappy et à son équipe qui nous ont fait un très beau cadeau en décorant les tee-shirts avec une Rallye 2 (Dimanche nous fêtions nos 40 ans de mariage mais il ne le savait pas )

Tous les classements du PLH 2017

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Genéral Final site

Le kiosque

À lire sur News classicracing deux articles consacrés au PLH 2017

  • le compte-rendu officiel de l’Écurie Gévaudan

http://www.newsclassicracing.com/Pays-de-Lozere-Historique-2017

 

  • le point de vue de l’équipage n°38

http://www.newsclassicracing.com/Le-Pays-de-Lozere-Historique-2017,8656

  • la vidéo du PLH 2017 signée Daniel Monteil

https://youtu.be/AMrEJj02Nzg

 

La 20ème édition de la Nuit Franc-Comtoise – 29 et 30 avril 2017 – Rougemont (Doubs)

 

           Nuit Franc-Comtoise 2017

  Compte-rendu de Maguy et Jean                             

Pour nous une découverte, départ le Samedi à 10 heures de Rougemont (25)….arrivée Mélisey (70) le Dimanche à 5 heures tout ceci en 4 étapes de plus ou moins 100 kilomètres chacune et tout en régularité du début à la fin. Bref si vous aimez la régularité il faut faire la Nuit Franc-comtoise.

Nous arrivons le vendredi en fin d’après midi à Rougemont un  très beau complexe accueille la manifestation un grand parking un peu en dehors de la bourgade. Première particularité le départ et l’arrivée sont distants de 50 kilomètres, nous pensons à la nuit prochaine, nous allons nous installer à Mélisey pour êtres plus vite couchés. La nuit n’est pas notre point fort il faut être un peu maso : nous sommes venus et en plus nous avons aimé.

Le samedi matin nous ferons les 50 kilomètres de retour, à 10 heures nous sommes les premiers aux vérif et là seconde surprise : nous avons tout de suite les Road Books, étape1 : 110 kilomètres totalement en ZR et 67 changements de moyenne à calculer (un peu comme une multi-moyenne de plus de 100 kilomètres : nous avons une table avec des distances et des heures de passage nous calculons nos moyennes mais pour nous impossible de tout programmer (nous avons 30 moyennes par ZR) ; nous partirons en auto et nous passerons en manuel et les quatre étapes sont identiques. A 14 heures départ de la première voiture nous sommes 107 engagés à partir de minute en minute, le soleil est au rendez-vous ainsi que les spectateurs, on se croirait en championnat de France FFSA surtout que ces dernières années ils n’ont pas beaucoup de visiteurs. Nous arrivons à la Saline Royal  d’Arc-et-Senans, lieu riche en histoire nous sommes globalement satisfaits.

L’étape deux : nous partons décalés de une minute puis des cafouillages de temps et pour en finir nous partons avec 6 minutes sur notre heure idéale le commissaire note 5 et nous 6, le retour à Rougemont est identique à l’aller. Nous prenons le repas et départ pour la nuit, un gros morceau pour nous. Avant le départ les temps des deux premières étapes sont affichées et là catastrophe : 971 points dans la 1 et 694 dans la deux ; on se pose des questions soit on a fait des erreurs dans les calculs, pourtant nous étions bons avec les tables et nous n’avons pas fait de faute en navigation, pas une marche arrière, pas un demi tour, il faut reconnaitre que le road-book est très bien fait. Les résultats sont là et il faut se concentrer sur la nuit.

A notre grande surprise, la nuit n’a pas été trop dure, les routes étaient magnifiques dommage que ce soit la nuit, des spectateurs partout comme il y a vingt ans chez nous. Nous avons surtout apprécié la rampe de leds, je sais que certains pensent que ceci n’a rien à faire sur des voitures dites historiques, sans cet équipement pour moi impossible de faire la nuit je n’ai plus la vision de mes vingt ans ou il faut monter un gros alternateur et une rampe d’oscar avec des ampoules de 100W . A 5 heures du matin dodo bien mérité.

Il nous reste à retourner à Rougemont le dimanche matin pour le slalom et la remise des prix : ceci est l’inconvénient de ne pas dormir sur le lieu de départ. Toujours beaucoup de monde, une ambiance chaleureuse à la proclamation des résultats, nous sommes 41, la nuit a été correcte, nous sommes globalement contents et après vérification l’explication des deux contre-performances des étapes 1 et 2 s’expliquent : 900 points dans la une (la balise ne nous a pas pris) et une minute de décalage dans l’étape 2 (départ mal noté par le commissaire) 60 points par contrôles fois 10 ou 11 au final nous n’étions pas du tout ridicules mais loin de rivaliser avec Philippe Benacchio et Franck .

Vous trouverez ci-joint le compte-rendu officiel de cette épreuve, où un équipage des Balcons était engagé, ainsi que les classements

http://www.newsclassicracing.com/La-20e-edition-de-la-Nuit-Franc

NFC-2017-classement

Le site du club 2afnc ( Anciennes Automobiles Nord Franche-Comté) :

http://www.2anfc.com/

 

Les 9ème Routes du Vexin Classic – 20 et 21 mai 2017 – Savignies (Oise)

             Routes du Vexin  2017

   Compte-rendu de Maguy et Jean                              

Troisième participation mais première en catégorie Expert lorsque l’on connait la réputation de l’épreuve.il ne reste plus grand-chose à ajouter. Au programme de la navigation, des cartes, du fléchés allemand et de nombreuses subtilités comme les cases fantômes ou le rester dans l’axe, le tout complété par 50 kilomètres de régul avec navigation de nuit.

Nous arrivons le vendredi en fin d’après midi à Salvignies, un  très beau complexe accueille la manifestation, un parking clos un peu en dehors de la bourgade. Un très beau plateau plusieurs équipages belges, suisses ne manquent pas le « Vexin ». Le samedi matin nous sommes les premiers aux vérif.,  normal le camping car est stationné juste en face de l’entrée du parc, nous retrouvons nos amis Christine et Philippe, Bernard et son fils Alexandre, Bernard et Roland et Jean Charles et madame avec une magnifique mini pour qui ce sera la première participation, ils sont engagés en découverte. A 14 heures départ de la première voiture : nous sommes 71 engagés à partir de minute en minute, le soleil est au rendez-vous mais les orages menacent. Deux pièges sur le premier secteur et nous tombons dedans, nous pointons à l’heure nous sommes globalement satisfaits. La suite sera dans l’identique : une carte muette nous fera perdre beaucoup de temps (nous avions mal estimé le départ), un panneau interdit au plus de 3t5  pas du bon coté de l’intersection, une carte avec prendre le chemin  le plus long nous le prenons, seulement le détour n’est pas indiqué sur la carte donc ne compte pas et un CP en trop et pour finir deux CP bien notés sur le road book et pas relevés sur la feuille de route (dans les secteurs de navigation difficiles nous notons les CP sur le road book et les validons lorsque nous sommes sûrs)

A notre grande surprise la nuit n’a pas été trop dure, les routes étaient belles, deux moyennes 30 dans les villages et 60 en dehors. Nous avons tous les CP ? grâce à la rampe led, je sais que certains pensent que ceci n’a rien à faire sur des voitures dites historiques, sans cette équipement pour moi impossible de faire la nuit je n’ai plus la vision de mes vingt ans, pour compenser il faudrait monter un gros alternateur et une rampe d’oscar avec des ampoules de 100W. Dans un village, nous bifurquons 8 mètres après le panneau d’entrée, le panneau de sortie était en face juste avant le carrefour donc vitesse 60 je ne l’ai pas vu, nous avons roulé presque un kilomètre à 30 km/heure avant de comprendre et en plus nous étions complètement décalés et nous prenons quelques pénalités mais pas trop.

Le dimanche matin sera dans la continuité : un resté dans l’axe pas vu, une flèche de sens obligatoire ronde pas vue, une carré nous tendait les bras et des CP mal relevés, difficile de faire plus mal. Bref le Vexin reste le Vexin : il faut un équipage au top, ce n’était pas notre cas. L’organisation reste parfaite les road-books, les corrigés sont précis, les repas de qualité et une ambiance conviviale malgré le niveau de la compétition.

 

Vous trouverez ci-joint le compte-rendu officiel de ces 9ème Routes, où un équipage des Balcons était engagé, ainsi que les classements dans les 3 catégories : Expert – GT – Découverte

http://www.newsclassicracing.com/Les-9e-Routes-du-Vexin-Classic,8565

Classements_complets_RDV17

5ème Ronde Historique des Balcons – 13 et 14 mai 2017

Organisée par les Routes d’Exbrayat sous l’égide de la FFVE, la Ronde des Balcons sillonne les routes de trois départements, la Loire, la Haute-Loire et le Puy de Dôme. Comme en 2016 nous partons de St Georges Haute-Ville, et comme en 2016 nous avons le temps contre nous, la grêle s’invite à notre manifestation – moins violente que l’année précédente mais présente. Néanmoins la bonne humeur et la convivialité restent les maîtres mots de ces deux journées.
Une cinquantaine de voitures sur la ligne de départ : sept en catégorie Expert, sept en Tourisme et le gros du plateau en Régularité.

2017-05-09 Engages Ronde des Balcons.jpg

Un plateau très varié : deux voitures de 1960 la Volvo P544 de Francis et Chantal et l’inhabituelle Ford Anglia de Roger et Caroline, de nombreuses Porsche, Alpine, BMW une Audi Quattro UR et une Diane venue de Franche-Comté.

Nous avions commencé les vérifications le vendredi soir avant et pendant les grillades, de ce fait il nous restait peu de contrôles le samedi matin. Le briefing permet de rappeler les règles de sécurité, il est bien signalé que le parcours de l’après midi (200 km) n’a aucune possibilité de ravitaillement en carburant et qu’il est prudent de faire le plein avant le départ. Sur l’itinéraire nous n’avons pas un seul feu tricolore et nous ne traversons aucun gros village. Pour la catégorie Régularité pas de CP – lettre ou chiffre – mais 70 prises de temps par balises. Pour les Experts, un cocktail complet … des CH des TIP des CP mais pas de « régul ». Et la catégorie Tourisme pour découvrir la discipline.

Samedi 13 mai –  10 H 00 – Les voitures partent toutes les trente secondes pour la zone d’étalonnage de 13 kilomètres à faire une seule fois.
10 heures 30 – Les choses sérieuses commencent, départ de minute en  minute pour plus ou moins quarante kilomètres, deux zones de régularité et huit prises de temps. Dominique Tacnet et Sophie Vivier prennent le commandement en Régularité. En Expert presque tous les équipages notent tous les CP . En tourisme certains rentrent sans un CP … c’est normal, ils débutent et n’ont pas encore tout compris.
Les trois étapes de l’après midi se déroulent principalement dans le Puy de Dôme en passant par les cols de Barracuchet, les Supeyres, Chancéret et le Pas de la croix. Fin de l’étape 2 : à la pause de Valcivière, le ciel nous tombe sur la tête. Fort heureusement la municipalité met à notre disposition les infrastructures communales. Nous partons pour l’étape 3 avec les premières grosses difficultés en catégorie Expert , plusieurs équipages galèrent au pied des pistes de la station de Ski de Chalmazel. Une dégustation de Fourme de Montbrison est prévue à la pause de Sauvain, aux deux tiers du parcours. Le manque de carburant pose des problèmes à certains équipages, les routes sinueuses et étroites ajoutées aux cols ont boosté les consommations. L’étape 4 se termine avec un « fléché allemand » pour toutes les catégories, pas apprécié de tous (il ne sera certainement pas renouvelé en catégorie Régularité). Les leaders ont changé en cette fin de journée : Christine et Philippe Doucet sont en tête en Expert, Colette et Alain Grimand en Tourisme.  En Régularité la BMW 2002 TI de David Sarrazin et Guillaume Brun d’Arre s’impose suivie de la BMW de Didier Vignal et Michel Abattu.
Dimanche matin 14 mai –  le soleil est enfin au rendez-vous. Les équipages partent pour les gorges de la Loire en passant par Montarcher et retour par un « temple » du rallye régional : « Bas…St Hillaire » . L’étape 6 est un peu simple pour les Experts – nous l’avons modifiée après notre passage en CDSR : ce n’était pas une obligation car nous étions sur route ouverte mais faire cohabiter 500 marcheurs et 50 voitures sur plusieurs Kilomètres était délicat – Nous avons fait un choix, et choisir c’est décevoir. Pour le classement, aucune modification importante : les premiers restent les premiers.

A noter la belle prestation de l’Ecurie Gévaudan qui remporte le titre du meilleur Team et nos amis de Franche-Comté des 2AFNC pour la plus belle représentation.
Un grand merci à tous les bénévoles qui ont affronté les caprices de la météo. Sans eux rien ne serait possible.

Le podium :

Colette et Alain GRIMAND – Volkswagen Golf GTI – Catégorie Tourisme

Philippe et Christine DOUCET – TVR 3000 1979 – Catégorie Expert

David SARRAZIN et Guillaume BRUN D’ARRE – BMW 2002 Ti 1975 – Catégorie Régularité

Didier VIGNAL et Michel ABATTU

Les classements :

Classements 5eme Ronde Historique des Balcons

Toutes les photos de la Ronde sont visibles sur la page Facebook de Henri ALAUZEN

https://www.facebook.com/henri.alauzen

À lire aussi sur le site spécialisé de Jean-Marie Biadatti, News Classicracing :

http://www.newsclassicracing.com/La-ronde-des-balcons-2017-42

Quelques commentaires sur les forums :

Pour les 2 équipages de Cèze Auto Rétro c’était une première.
Sans parler de notre classement :  8ème pour Romestant-Beaumet
et 14ème pour Hillaire-Sébastian. (conforme à nos capacités).
Mais alors quelle épreuve !

Nous avons découvert à travers un parcours très bien équilibré
des paysages magnifiques avec des points de vue à couper le souffle
malgré le temps qui n’était pas des plus cléments le samedi,
des routes exceptionnelles avec du rapide, du serré
et toujours sur des revêtements nickel.
Et tout cela parfaitement organisé par une équipe toujours disponible.
Expérience à renouveler et surtout ceux qui ne connaissent pas.
Il faut y aller, on est sûr de se faire plaisir tout le long d’un week end.
Et je pense que tous les autres commentaires iront dans le même sens.
UN GRAND BRAVO.

Michel

+

L’Écurie Gévaudan Historique aurait pu……. mais finalement n’a pas… !
La faute, selon le cas,  à une mauvaise alimentation électrique, des batteries à plat ou à une panne sèche…..  Ça fait partie du jeu…

Le Team des Balcons a concocté une fort belle épreuve, au rythme soutenu, sur de belles routes, alternant le rapide et le serré, traversant des sites de toute beauté.  Et surtout des routes peu fréquentées (en Z.R, nous avons croisé 7 ou 8 véhicules au total, pas plus….) qui permettent à tous de participer au mieux.

Et puis cette bonne ambiance, qui a commencé le vendredi soir autour des grillades devenues incontournables et cette façon des «polos bleus» d’être toujours à l’écoute et aux petits soins de tout le monde… Bravo !

Même si la météo a fait parfois des siennes, ajoutant à la difficulté, la Ronde des Balcons 2017 s’est parfaitement déroulée dans ce formidable terrain de jeu entre Loire, Haute-Loire et Puy de Dôme.

Félicitations à toute l’équipe autour de Jean et Louis….

Nous, on reviendra. C’est sûr

Gilbert

+

2e édition de la Ronde des balcons pour Jean-Francois et moi cette année.
Nous nous attendions à retrouver une belle épreuve comme celle de l’année dernière, mais il faut avouer que là, nous en avons pris plein les yeux.
j’ai pourtant l’impression de connaître ma région mais là, je reste sur le c..
Comment faites vous pour nous trouver des parcours de cette qualité, notamment le samedi ?
Bravo à vous car cela doit vraiment représenter un travail de dingue.
Un grand bravo également à toute l’équipe qui est toujours disponible pour répondre à toutes nos questions et qui met tout en œuvre pour que l’on passe un très bon week-end même avec les conditions météo parfois compliquées.

Nous concernant, nous ne partions pas avec de grandes ambitions face aux spécialistes de la discipline mais un milieu de tableau nous aurait bien convenu.
nous n’avons hélas pas pu nous amuser comme prévu car notre cadenceur a décidé de rendre l’âme dès les premières ZR. Niveau régularité, il faudra repasser. Nous avons donc roulé tranquillou en profitant des paysages et se concentrer sur la navigation.
Malgré cela, j’ai voulu laisser le volant à Jean-Francois après la pause de Sauvain et prendre le road-book en main.
J’ai réussi à nous perdre au col de la Pelletière alors que je connais ces spéciales du rallye du Montbrisonnais pour les avoir disputé il y a quelques années. Comme quoi, on a beau connaître, si on ne regarde pas le trip, on se plante !!!  et 2000 points dans la tête.

Quoi qu’il en soit, nous avons vraiment passé un super week-end et c’est sûr nous serons là pour la prochaine édition…

Encore bravo à tous.

Pascal

4ème Tour d’Ardèche – 25 mars 2017 – Le Pouzin, Ardèche

Compte-rendu de Marie-Pierre et Louis: Notre 1er Tour d’Ardèche.

Départ du Pouzin samedi matin sous un ciel relativement clément compte tenu des prévisions météo. Les 2 premières ZR se passent sans problème. Nous attaquons la ZR 3 au départ du Cheylard sous une petite pluie qui se transforme en pluie battante pour finir en neige à l’arrivée au col de Mézilhac.
Plus on monte, plus il neige, et la « Burle »souffle. Réflexion dans la voiture: il vaut mieux avoir le n° 37 que 85.
Nous arrivons au départ de la 4ème, nous rentrons nos moyenne lorsque  Quentin Taus (organisation) arrive en sens inverse et nous demande de faire demi-tour pour redescendre par Mézilhac directement à l’arrivée à Lalevade. Dommage j’aurai bien aimé me faire plaisir et voir comment on s’en sortirait sur sur la neige.

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Après le repas, départ ZR 5 sur une petite route fermée à la circulation sur 1.5km à 45 de moyenne. On se fait un peu plaisir mais pas facile d’être à la bonne cadence car il nous manque un peu de puissance et surtout il ne faut pas mettre les roues sur le bas côté car l’enrobé est très épais et la marche très haute. Pas trop de problèmes sur les autres ZR hormis la 8 où un touriste nous double juste au départ et ne nous laissera pas passer (c’est le facteur » chance  » d’un rallye de régule). Une petite panne de trip à la sortie de la 9 vite réparée à la pause. Une petite hésitation dans un hameau sur la 11 et le reste sans problème.
Pour notre 1er Tour d’Ardèche nous finissons 10ème ce qui nous satisfait car il y avait beaucoup de spécialistes de ce genre d’épreuve et de plus toutes les voitures qui sont devant nous sont plus puissantes qu’une Rallye 2.
Nos copains du Team des Balcons finissent 67 ème après avoir remporté la ZR 12. Dommage qu’une erreur de parcours dans la 3 les pénalise de 240 points.

En conclusion une belle épreuve où nous avons retrouvé beaucoup de copains et avec un point très positif: les départs des ZR sans horaire de départ ce qui supprime le stress sur le routier et permet de ne pas avoir de voitures à 30″.

Classement général et compte-rendu News Classic Racing :

Classement Final

http://www.newsclassicracing.com/La-4e-edition-du-Tour-d-Ardeche-25