Raid des Andes 2017 du 5 novembre au 20 décembre 2017 – Pierre Yves MAISONNEUVE et Jean CARRET sur Peugeot 505

« Une odyssée époustouflante ! 46 jours et 12000 km à travers l’Amérique Latine. Depuis Buenos Aires, vous traverserez l’Argentine à bord de votre véhicule pour rejoindre la Cordillère des Andes, vous sillonnerez le Chili en passant par le Désert d’Atacama avant d’atteindre le Pérou et son incontournable Machu Picchu. Vous parcourrez la Bolivie et roulerez sur le Salar d’Uyuni avant de finir par la démesure des Chutes d’Iguaçu au Brésil. Bienvenue pour un voyage extraordinaire en terres d’aventures, de couleurs et de découvertes »

C’est le Raid des Andes 2017 – Photos de Jean Carret

l’Aconcagua (6962 m) point culminant de la Cordillère des Andes, Argentine

Dimanche 12 novembre 2017 – Le Pont des Incas

*

Mercredi 15 novembre 2017 – Désert d’Atacama , Chili – « Chaleur étouffante, 39 à 40°C dans la voiture »

*

Vendredi 17 novembre – « Nous sommes au Chili. Passages de cols. Piste sur un Salar et maintenant le désert. »

« Un désert de sel ou salar en Amérique du Sud est un lac plus ou moins temporaire et aux rives changeantes dont les sédiments sont essentiellement constitués par des sels (chlorures, sulfates, nitrates, borates, etc.). Les sels précipitent sous l’effet d’une forte évaporation, laquelle, sur longue période, est toujours plus importante que l’alimentation ou l’arrivée d’eau dans le bassin ». Wikipédia

*

Dimanche 19 novembre – « Jour d’Élections présidentielles au Chili et relâche pour nous. Nous partons le matin en bus avant 7 heures pour visiter la région. L’après-midi un peu d’entretien sur l’auto ».

*

Mercredi 22 novembre – « Les Hauts Plateaux, le désert, le Pacifique et Iquique (Chili) ville de 200 000 habitants située dans le désert d’Atacama et l’un des plus grands ports commerciaux d’Amérique du Sud »

*

Jeudi 23 novembre – « 300 km de désert et 150 km de montagne …  Demain, 600 km pour arriver à Cuzco (300 000 habitants) avec une navigation au GPS »

*

Vendredi 24 novembre – « Aujourd’hui nous sommes à Cuzco (Pérou) . Le matin visite de la ville située à 3399 mètres d’altitude et ensuite un petit peu de mécanique »

*

Dimanche 26 novembre – « Journée tourisme.  Bus, train, bus et visite du Machu Picchu »

Sanctuaire historique de Machu Picchu

« À 2 430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une extraordinaire beauté, au milieu d’une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l’Amazone, riche d’une flore et d’une faune très variées. » Patrimoine mondial de l’UNESCO.

*

Vendredi 1er décembre –  « Après avoir passé deux jours sur le lac Titikaka et fait beaucoup de marche en dormant chez l’habitant nous quittons le Pérou. Demain nous serons en Bolivie. »

« Plus haut lac navigable du monde situé à 3 812 m d’altitude, le lac Titicaca n’est pas le plus grand en taille. Il mesure 175 km de long et couvre 8 340 km2. Titikaka signifie « puma gris » en aymara. D’avril à juin, le climat est agréable, c’est la meilleure période pour apprécier le lac. Selon la mythologie inca, le lac Titicaca serait la matrice d’où serait sorti le monde. Il existe environ une quarantaine d’îles flottantes, faites de roseau, sur lesquelles vivent quelque 2 000 habitants. » Guide du Routard

*

Samedi 2 décembre – « Bolivie : La Paz est la plus haute capitale au monde … Le plus surprenant c’est le dénivelé, presque 1000 mètres de 3200 à 4200 mètres. la circulation est inimaginable …  À voir !

Et bien sûr les télé-cabines ! »

 

« Située à 3700 mètres d’altitude, La Paz qui fut fondée en 1548 par les Espagnols, est la capitale la plus haute du monde (siège du gouvernement depuis 1900).
Pendant l’époque coloniale, La Paz restera longtemps un village paisible, maintenant elle est devenue une grande cité de plus d’un million d’habitants qui fait coexister les golden boys du centre-ville et les Indiens aymaras des collines.
L’agglomération de La Paz comprend en fait deux villes. El Alto (environ 500.000 habitants), où se trouve l’aéroport, qui est devenue une gigantesque cité-dortoir de paysans ayant quitté leurs terres.
500 mètres plus bas, La Paz (700.000 habitants), avec le centre ville et ses quartiers d’affaires et résidentiels,
400 mètres plus bas encore, s’étend la zone sud avec les beaux quartiers de Florida, Achumani, la Rinconada ou Aranjuez. » Guide du Routard.

*

Dimanche 3 décembre – « Bolivie suite: Nous sommes arrivés à Uyuni via Oruro. Ce n’est pas d’un très grand intérêt, des routes droites mais entre 3600 et 4000 mètres d’altitude. Difficile pour les moteurs, en plus l’essence est moins raffinée (pas de 95 ou 98 mais du 84 …  lorsqu’on en trouve).

Nous sommes sur les lieux du Dakar et demain journée spéciale sur les pistes du Salar Uyuni. »

« En Bolivie, où le vote est obligatoire, le scrutin de dimanche 3 décembre porte sur la désignation des magistrats du Conseil de la magistrature, du Tribunal constitutionnel, du Tribunal suprême et du Tribunal environnemental. Ces instances représentent les quatre plus hautes autorités judiciaires du pays. » France Info.

« La ville d’Uyuni a reçu la distinction de « Capitale du Dakar » car elle a constitué la partie la plus représentative du trajet du Rallye Dakar. La population d’Uyuni compte plus de 30.000 habitants et son importance historique réside dans l’entrée du premier chemin de fer en Bolivie en provenance du Chili, précisément le 20 novembre 1890. Sa principale activité économique est le tourisme en raison de son environnement naturel et des sites historiques dispersés dans les zones voisines. » Dakar.com

*

Lundi 4 décembre – « Bolivie : Une journée exceptionnelle sur les pistes du Dakar. Tous les ans la région, et précisément le Salar d’Uyuni, accueille pendant 2 ou 3 jours l’épreuve devenue un mythe en Bolivie.

Nous avons roulé sur les pistes beaucoup moins vite 120-130 km/h mais ceci reste un grand moment d’arriver face à un monument de sel de 5 mètres de haut en plein désert de sel. »

« À 3 650 m d’altitude, Salar d’Uyuni est un immense désert de sel, le plus grand du monde. Il recouvre l’équivalent de deux départements français. Sur 40 m d’épaisseur alternent couches de sel et de glaise : l’endroit est fascinant, d’une blancheur étale avec l’horizon à l’infini, d’une platitude parfaite. Dessus, on trouve quelques îlots avec des cactus de 10 à 12 m de haut. Dans cet enfer blanc, quelques centaines d’hommes piochent, creusent à longueur d’année pour dégager des briquettes de sel non iodé. Ces damnés de la terre sont payés une misère. Auprès d’eux passent les jeep et les minibus qui conduisent les touristes en excursion sur le Salar d’Uyuni, où la température peut descendre à -25° l’hiver. » Guide du Routard

*

Mardi 5 décembre – « Navigation au GPS: 126km/h … Pas de route, cap EST,  altitude 3664m.

Arrivée : île aux cactus. »

*

Jeudi 7 décembre – « Nous sommes de retour en Argentine. Depuis La Paz nous suivons le parcours du Dakar 2018 (Uyuni. Tupiza.  Salta) : les concurrents partiront sur Cordoba et nous sur Igassu et le Brésil. 
Aujourd’hui, visite de Salta et réception par les autorités argentines. »

*

Samedi 9 décembre – « Argentine : Nous longeons la frontière du Paraguay et le fleuve Parana. Rien de comparable avec les étapes précédentes, des grandes lignes droites, terrain très plat, terres agricoles, champs immenses, des troupeaux de 1000 vaches – peut-être plus. La seule choses intéressante, les gauchos !!!! »

*

Lundi 11 décembre – « Journée d’hier sans internet. La route est sans intérêt. Par contre nous arrivons à midi près d’un barrage gigantesque sur le fleuve Parana entre l’Argentine et le Paraguay, le barrage d’Itaipu  – son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.. Nous le visitons, la salle des 16 turbines fait 1 kilomètre de long, le mur du barrage 60 km, une écluse haute de 35m, longueur du plan d’eau 220 km. Ce barrage fournit  40% de l’électricité d’Argentine et la moitié des besoins du Paraguay.
Le soir nous arrivons à San Ignacio où nous découvrons les ruines du monastère. »

 

 

*

Mardi 12 décembre – « Les chutes Iguaçu : La troisième des sept merveilles naturelles du monde ! Rien à dire, juste regarder ! »

Un ensemble de 275 cascades formant un front de 3,0 kilomètres environ. La plus haute d’entre elles atteint les 80 mètres de hauteur. On l’appelle la Garganta del Diablo en espagnol ou Garganta do Diabo en portugais (« gorge du Diable »). L’ensemble des cascades déverse jusqu’à six millions de litres d’eau (soit six mille tonnes) par seconde.

Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Parana, entre l’État brésilien du Parana et la province argentine de Misiones. Elles comptent parmi les plus impressionnantes au monde, dans une géographie en favorisant la création. La cascade des Sept Chutes  voisine était sans doute aussi phénoménale mais a disparu en 1982 à la suite de la mise en eau du réservoir du barrage d’Itaipu. Wikipedia

*

Jeudi 14 décembre – « Argentine. Fin du raid en voiture. J’ai manqué la communication pendant le passage au Brésil: Nous étions dans un secteur où trois pays, Argentine, Paraguay et Brésil sont très proches, baignés par les eaux des fleuves Uruguay et Parana, et où trois langues différentes se mêlent, Portugais, Guarani et Espagnol.

Hier, route en forêt amazonienne.  Aujourd’hui, peu d’ intérêt hormis 50 kilomètres de piste en milieu d’étape, avant 200 kilomètres de lignes droites, soit 1100 kilomètres avant de rentrer demain en Uruguay fin du voyage pour les voitures.

Voici quelques images du Brésil. Deux sont prises depuis  un hélicoptère. »

*

Dimanche 17 décembre : « Raid des Andes. Aujourd’hui, dernière étape plus ou moins 200 kilomètres sans encombre entre Mercedes et Colonia, une quarantaine de kilomètres de piste bien roulante et pour finir de la bonne route.

La 505 a très bien roulé. Demain matin, nous la déposerons au port et prendrons le ferry pour l’Argentine…

Toutes les bonnes choses ont une fin. »

*

 

2ème eRallye de Monte-Carlo – 25 au 29 octobre 2017

Cette épreuve a succédé l’an dernier au Rallye Monte-Carlo des Én­ergies Nouvelles et du Rallye Monte-Carlo ZENN (Zero Emission – No Noise) au sein du calendrier du Championnat Electrique et Nouvelle Energie de la FIA. 38 concurrents prennent le départ de Fontainebleau le Mercredi 25 octobre à 14 heures (32 véhicules électriques / 6 voitures à Hydrogène).
Embarqué dans cette aventure par Jackie Casamayou, qui sera ma co-pilote pour le prochain Monte-Carlo Historique, j’ai pris le volant d’un Renault Kangoo à hydrogène engagé par le Team Ruban Bleu, groupe de 12 entreprises – 450 personnes – basé à Rodez et dirigé par Julien Bouyssou.
Pour l’occasion j’avais comme copilote Denis Bernard qui est scénariste de bandes dessinées et qui a publié une vingtaine d’albums, Alpine le sang bleu, 24 heures du Mans, le duel Ferrari Ford  notamment, aux Éditions Glénat.
L’autre voiture, une Zoé 400, était pilotée par Philippe Kruger, pilote qui a gagné plusieurs rallye dans les années 80 (Var, Giers……) et copilotée par Jackie Casamayou.

Tout d’abord il m’a fallu comprendre comment fonctionnait l’engin. En fait c’est une voiture à moteur électrique entrainé, soit par une batterie que l’on recharge aux bornes normalisées ou sur une simple prise de courant, soit à l’aide de l’hydrogène qui alimente une pile à combustible.

Nous avons récupéré  la voiture à Paris, avons fait le plein à Orly puis nous sommes allés au départ à Fontainebleau, soit 66km qui ont consommé la moitié du réservoir d’hydrogène.

Après les contrôles techniques et administratifs et la pose des numéros de portière nous sommes partis à 14h30 pour rejoindre le circuit de Magny-Cours pour recharger en hydrogène mais avant d’y arriver nous avons dû recharger en électricité à Giens dans un garage Renault. Nous sommes arrivés vers 21 heures, stressés, car cela faisait 15 kilomètres que nous roulions avec la sonnerie de la jauge nous indiquant que les réservoirs étaient à sec.
Nous avons dû attendre jusqu’à 1heure du matin pour l’hydrogène car il y avait quatre voitures  devant nous et il faut entre 30 et 75 minutes pour faire le plein suivant les voitures. Entre temps nous avons trouvé une prise qui nous a permis de reprendre 1/4 du réservoir d’électricité.
Nous sommes repartis vers 1h30 en direction de Moulins sur la Route Nationale 7 que nous avons été content de quitter car les camions auraient pu nous écraser du fait que nous roulions à 40km/heure pour économiser notre carburant.
Nous nous sommes arrêtés à Saint-Pourçain-sur-Sioule où nous avons trouvé une borne dans un magasin Lidl qui nous a permis de recharger 30 minutes gratuitement. En se débranchant et en recommençant chaque fois la procédure nous avons réussi à repartir vers 5h30 avec les 3/4 d’électricité pour arriver à Pont du Château où nous attendait mon fourgon d’assistance.
Là, nous avons mis la voiture sur la remorque car nous n’avions plus d’hydrogène et trop peu de batterie pour aller à Saint-Chély d’Apcher par une route qui monte jusqu’aux plateaux de l’Aubrac. Cela nous a valu une pénalité de 1800 points.

Nous avons fait une nouvelle pause de deux heures trente pour régénérer notre batterie ce qui nous a permis de voir Chappy, un copain de rallye qui habite là-bas et qui organise le rallye Pays de Lozère Historique.
Ensuite nous avons pu rouler sur le plateau et surtout redescendre sur Rodez ce qui  a beaucoup rechargé notre batterie car en descente le frein moteur fabrique de l’électricité.
Nous avons pointé au contrôle à notre heure idéale avant de refaire tous les pleins et d’aller dormir un moment.

Départ à 6 heures du matin pour arriver au circuit du Pôle mécanique d’Alès. J’avais choisi l’option « Gorges du Tarn » C’était une bonne option car nous avons très peu consommé.
Nous étions chronométrés sur 1 tour de circuit à la moyenne de 59.9 km/heure et j’ai réussi à approcher le temps idéal à 9/10 de seconde ce qui m’a valu la 11ème place.

Après avoir rechargé une nouvelle fois nous avons fait une ZR (St Jean du Gard) puis nous somme passé par Nîmes où il à fallu à nouveau recharger.

Ensuite  direction Aix en Provence avec entre temps une nouvelle ZR (Mouriés) que nous avons fini à nouveau avec l’alarme du réservoir. Il nous restait 50 kilomètres à parcourir et j’ai décidé d’appeler un copain de rallye pour me remorquer jusqu’à l’arrivée car l’organisation nous avait appelés pour nous dire qu’après 23h00 elle ne nous chargerait plus en hydrogène.
Recharge en hydrogène à 11h du soir par le personnel d’Air Liquide qui nous promet de brancher les voitures en électricité après nous avoir fait le plein.

Le lendemain nous partons à 5h30 du matin et en reprenant la voiture nous nous apercevons que la batterie est vide car ils avaient branché 2 voitures sur la même prise qui a disjoncté.
Nous repartons avec l’hydrogène en prenant 7200 points de pénalités car nous ne faisons pas 2 ZR . Nous retrouvons la Route Nationale 7 avec à nouveau la peur au ventre à cause des camions jusqu’a Brignoles où un garage Renault nous permet de recharger pendant 2h30. Le garagiste nous conseille de prendre l’autoroute jusqu’à Fréjus pour recharger chez Renault entre 11h30 et 14h . Ensuite à nouveau autoroute en essayant de prendre l’aspiration des camions puis montée jusqu’à la Turbie ce qui nous vide encore le réservoir. Heureusement la descente sur Monaco nous fait reprendre 1/4 d’électricité et nous réussissons à pointer dans la minute.
Après avoir rechargé une nouvelle fois, pris une douche et mangé un morceau au lunch de l’Automobile Club de Monaco nous avons la visite du Prince Albert II qui donne le départ des premières voitures pour le Col du Turini en régularité. Cela m’a permis de reconnaître un peu pour le Monte Carlo Historique. La dernière ZR est malheureusement annulée du fait d’un accident hors rallye.
Au final nous nous classons 34ème. Sans les pénalités dues au manque d’autonomie de la voiture nous aurions pu espérer la 18ème position.

En réalité il s’agit aussi d’un rallye de stratégie, difficile, car souvent les bornes sont prises d’assaut  et l’on reste des heures à attendre que la voiture se charge. À chacun de choisir son parcours. Mais c’est une belle expérience et cela m’ a permis de faire connaissance avec beaucoup de commissaires et de responsables de l’ACM, surtout en vue du Rallye Historique.

Compte-rendu de Louis Momot

Classement

eRallye-Classement Officiel Définitif

Le Rallye du Centenaire – 14 octobre 2017 – Un partenariat Fédération des Aveugles de France, Handi Rally Passion, Team des Balcons

Le Centenaire des Aveugles de France

Nous avons été contactés en début d’année par la Fédération des Aveugles de France et Handy Rally Passion pour célébrer ces 100 ans. La F.A.F a décidé d’organiser une manifestation par région. Le Team des Balcons avait déjà, sur les deux éditions du Rallye d’Automne, fait participer des navigateurs porteurs d’un handicap, certains non voyants. L’idée retient l’attention des responsables de centre et le directeur régional nous sollicite. Le club valide le projet, nous prenons contact avec les institutions locales et régionales et nous nous lançons dans l’aventure :

Le Rallye du Centenaire – 14 octobre 2017

Au final, plus qu’un Rallye, c’est une manifestation complète autour de la non et mal voyance que nous devons organiser : des stands sont installés sur la place du Pôle culturel, une exposition dans les locaux de la M.J.C , des spectacles dans l’amphithéâtre de la Médiathèque, 180 repas à servir.
14 associations de la Fédération des Aveugles de France sont présentes aux côtés de leur Président, Mr Vincent Michel.
Nous avions 45 navigateurs non ou mal voyants, il nous fallait 45 à 50 voitures de disponibles, un carnet de route adapté aux différents types de lectures en fonction des handicaps.
J’ai fait le parcours de navigation comme un rallye normal sans régularité, Benoit Cousin pour Handy Rally Passion et Nicolas Eglin pour la F.A.F ont fait les adaptations et la réalisation des moyens de navigation. Les institutions locales ont joué le jeu et, le 14 octobre à 9 heures, 46 voitures plus belles les unes que les autres investissent les lieux. Les navigateurs arrivent en bus ou accompagnés.

Le temps de faire connaissance rapidement, et avec 20 minutes de retard seulement, Benoit Cousin donne le départ de minute en minute à tous les équipages. Un temps magnifique ( plus de 20°C), un beau soleil permettent aux chanceux en cabriolet de décapoter. Bref tous les éléments sont au rendez-vous pour que ce soit une belle journée pour tous.
Midi. Les premières voitures arrivent sur la place Jean Gapiand, Martine et l’équipe de bénévoles servent le repas préparé par le traiteur local. Là encore tout se passe très bien malgré les deux services nécessaires pour rassasier tout le monde, navigateurs, conducteurs, accompagnateurs et les personnes qui animent les stands
14 heures. La première voiture prend la route direction Grézieux-le-Marché. Nous avions sollicité la mairie pour utiliser leurs toilettes et le parking proche de la salle des fêtes. À notre grande surprise Monsieur le Maire accompagné d’une grande partie du Conseil Municipal ont organisé une réception copieuse et très conviviale. Après une pause les équipages reprennent le parcours indiqué par le carnet de route pour terminer la manifestation.


La remise des récompenses commence par le discours de Monsieur le Président Vincent Michel – le protocole n’est pas respecté, il a un train à prendre – suivi par Monsieur le Maire Olivier Joly , Alain Laurendon pour le Département , la représente de la Région et Monsieur le Député Dino Cinéri.

Tous les participants partiront avec une bouteille de vin commémorative, produite par un viticulteur non voyant, et les navigateurs avec une coupe témoignant de leur participation.

Bref une journée exceptionnelle que beaucoup garderont en souvenir.

Compte-rendu de Jean Carret, Team des Balcons

Revue de presse

Reportage photo de François HAASE

 

5ème Ronde Historique des Balcons – 13 et 14 mai 2017

Organisée par les Routes d’Exbrayat sous l’égide de la FFVE, la Ronde des Balcons sillonne les routes de trois départements, la Loire, la Haute-Loire et le Puy de Dôme. Comme en 2016 nous partons de St Georges Haute-Ville, et comme en 2016 nous avons le temps contre nous, la grêle s’invite à notre manifestation – moins violente que l’année précédente mais présente. Néanmoins la bonne humeur et la convivialité restent les maîtres mots de ces deux journées.
Une cinquantaine de voitures sur la ligne de départ : sept en catégorie Expert, sept en Tourisme et le gros du plateau en Régularité.

2017-05-09 Engages Ronde des Balcons.jpg

Un plateau très varié : deux voitures de 1960 la Volvo P544 de Francis et Chantal et l’inhabituelle Ford Anglia de Roger et Caroline, de nombreuses Porsche, Alpine, BMW une Audi Quattro UR et une Diane venue de Franche-Comté.

Nous avions commencé les vérifications le vendredi soir avant et pendant les grillades, de ce fait il nous restait peu de contrôles le samedi matin. Le briefing permet de rappeler les règles de sécurité, il est bien signalé que le parcours de l’après midi (200 km) n’a aucune possibilité de ravitaillement en carburant et qu’il est prudent de faire le plein avant le départ. Sur l’itinéraire nous n’avons pas un seul feu tricolore et nous ne traversons aucun gros village. Pour la catégorie Régularité pas de CP – lettre ou chiffre – mais 70 prises de temps par balises. Pour les Experts, un cocktail complet … des CH des TIP des CP mais pas de « régul ». Et la catégorie Tourisme pour découvrir la discipline.

Samedi 13 mai –  10 H 00 – Les voitures partent toutes les trente secondes pour la zone d’étalonnage de 13 kilomètres à faire une seule fois.
10 heures 30 – Les choses sérieuses commencent, départ de minute en  minute pour plus ou moins quarante kilomètres, deux zones de régularité et huit prises de temps. Dominique Tacnet et Sophie Vivier prennent le commandement en Régularité. En Expert presque tous les équipages notent tous les CP . En tourisme certains rentrent sans un CP … c’est normal, ils débutent et n’ont pas encore tout compris.
Les trois étapes de l’après midi se déroulent principalement dans le Puy de Dôme en passant par les cols de Barracuchet, les Supeyres, Chancéret et le Pas de la croix. Fin de l’étape 2 : à la pause de Valcivière, le ciel nous tombe sur la tête. Fort heureusement la municipalité met à notre disposition les infrastructures communales. Nous partons pour l’étape 3 avec les premières grosses difficultés en catégorie Expert , plusieurs équipages galèrent au pied des pistes de la station de Ski de Chalmazel. Une dégustation de Fourme de Montbrison est prévue à la pause de Sauvain, aux deux tiers du parcours. Le manque de carburant pose des problèmes à certains équipages, les routes sinueuses et étroites ajoutées aux cols ont boosté les consommations. L’étape 4 se termine avec un « fléché allemand » pour toutes les catégories, pas apprécié de tous (il ne sera certainement pas renouvelé en catégorie Régularité). Les leaders ont changé en cette fin de journée : Christine et Philippe Doucet sont en tête en Expert, Colette et Alain Grimand en Tourisme.  En Régularité la BMW 2002 TI de David Sarrazin et Guillaume Brun d’Arre s’impose suivie de la BMW de Didier Vignal et Michel Abattu.
Dimanche matin 14 mai –  le soleil est enfin au rendez-vous. Les équipages partent pour les gorges de la Loire en passant par Montarcher et retour par un « temple » du rallye régional : « Bas…St Hillaire » . L’étape 6 est un peu simple pour les Experts – nous l’avons modifiée après notre passage en CDSR : ce n’était pas une obligation car nous étions sur route ouverte mais faire cohabiter 500 marcheurs et 50 voitures sur plusieurs Kilomètres était délicat – Nous avons fait un choix, et choisir c’est décevoir. Pour le classement, aucune modification importante : les premiers restent les premiers.

A noter la belle prestation de l’Ecurie Gévaudan qui remporte le titre du meilleur Team et nos amis de Franche-Comté des 2AFNC pour la plus belle représentation.
Un grand merci à tous les bénévoles qui ont affronté les caprices de la météo. Sans eux rien ne serait possible.

Le podium :

Colette et Alain GRIMAND – Volkswagen Golf GTI – Catégorie Tourisme

Philippe et Christine DOUCET – TVR 3000 1979 – Catégorie Expert

David SARRAZIN et Guillaume BRUN D’ARRE – BMW 2002 Ti 1975 – Catégorie Régularité

Didier VIGNAL et Michel ABATTU

Les classements :

Classements 5eme Ronde Historique des Balcons

Toutes les photos de la Ronde sont visibles sur la page Facebook de Henri ALAUZEN

https://www.facebook.com/henri.alauzen

À lire aussi sur le site spécialisé de Jean-Marie Biadatti, News Classicracing :

http://www.newsclassicracing.com/La-ronde-des-balcons-2017-42

Quelques commentaires sur les forums :

Pour les 2 équipages de Cèze Auto Rétro c’était une première.
Sans parler de notre classement :  8ème pour Romestant-Beaumet
et 14ème pour Hillaire-Sébastian. (conforme à nos capacités).
Mais alors quelle épreuve !

Nous avons découvert à travers un parcours très bien équilibré
des paysages magnifiques avec des points de vue à couper le souffle
malgré le temps qui n’était pas des plus cléments le samedi,
des routes exceptionnelles avec du rapide, du serré
et toujours sur des revêtements nickel.
Et tout cela parfaitement organisé par une équipe toujours disponible.
Expérience à renouveler et surtout ceux qui ne connaissent pas.
Il faut y aller, on est sûr de se faire plaisir tout le long d’un week end.
Et je pense que tous les autres commentaires iront dans le même sens.
UN GRAND BRAVO.

Michel

+

L’Écurie Gévaudan Historique aurait pu……. mais finalement n’a pas… !
La faute, selon le cas,  à une mauvaise alimentation électrique, des batteries à plat ou à une panne sèche…..  Ça fait partie du jeu…

Le Team des Balcons a concocté une fort belle épreuve, au rythme soutenu, sur de belles routes, alternant le rapide et le serré, traversant des sites de toute beauté.  Et surtout des routes peu fréquentées (en Z.R, nous avons croisé 7 ou 8 véhicules au total, pas plus….) qui permettent à tous de participer au mieux.

Et puis cette bonne ambiance, qui a commencé le vendredi soir autour des grillades devenues incontournables et cette façon des «polos bleus» d’être toujours à l’écoute et aux petits soins de tout le monde… Bravo !

Même si la météo a fait parfois des siennes, ajoutant à la difficulté, la Ronde des Balcons 2017 s’est parfaitement déroulée dans ce formidable terrain de jeu entre Loire, Haute-Loire et Puy de Dôme.

Félicitations à toute l’équipe autour de Jean et Louis….

Nous, on reviendra. C’est sûr

Gilbert

+

2e édition de la Ronde des balcons pour Jean-Francois et moi cette année.
Nous nous attendions à retrouver une belle épreuve comme celle de l’année dernière, mais il faut avouer que là, nous en avons pris plein les yeux.
j’ai pourtant l’impression de connaître ma région mais là, je reste sur le c..
Comment faites vous pour nous trouver des parcours de cette qualité, notamment le samedi ?
Bravo à vous car cela doit vraiment représenter un travail de dingue.
Un grand bravo également à toute l’équipe qui est toujours disponible pour répondre à toutes nos questions et qui met tout en œuvre pour que l’on passe un très bon week-end même avec les conditions météo parfois compliquées.

Nous concernant, nous ne partions pas avec de grandes ambitions face aux spécialistes de la discipline mais un milieu de tableau nous aurait bien convenu.
nous n’avons hélas pas pu nous amuser comme prévu car notre cadenceur a décidé de rendre l’âme dès les premières ZR. Niveau régularité, il faudra repasser. Nous avons donc roulé tranquillou en profitant des paysages et se concentrer sur la navigation.
Malgré cela, j’ai voulu laisser le volant à Jean-Francois après la pause de Sauvain et prendre le road-book en main.
J’ai réussi à nous perdre au col de la Pelletière alors que je connais ces spéciales du rallye du Montbrisonnais pour les avoir disputé il y a quelques années. Comme quoi, on a beau connaître, si on ne regarde pas le trip, on se plante !!!  et 2000 points dans la tête.

Quoi qu’il en soit, nous avons vraiment passé un super week-end et c’est sûr nous serons là pour la prochaine édition…

Encore bravo à tous.

Pascal

Sortie du club, 6 novembre 2016

Compte rendu d’Annabelle

La journée a été organisée par Maguy et Jean.

Ils ont préparé deux étapes, sur un parcours situé entre St Just St Rambert et St Laurent la Conche. La première étape se déroulait sur le matin en 2 heures de temps et 74,890 km, la deuxième sur l’après-midi en 1 h 50 et 72,40 km.

La sortie pouvait accueillir 19 voitures. 13 équipages étaient présents, pour la plupart composés de membres du club. Quelques extérieurs (amis, famille, connaissance…) ont également participé à la journée.

Les participants ont été conviés à 9 heures à la Maison des Associations, Rue Joannès Beaulieu à St Just St Rambert. Ils ont été chaleureusement accueillis avec café, thé, viennoiseries et cakes.

Avant le départ des équipages, Jean a remis les road books, les feuilles de pointage des CP et les transpondeurs. Il a expliqué comment installer le matériel dans les voitures, donné des précisions sur le road book, annoncé quelques changements de dernières minutes et répondu aux interrogations.

Le départ de la première étape a été donné par Jean sur la place du Marché à St Just St Rambert. Le premier équipage est parti à 10 heures. Les voitures suivantes ont démarré toutes les minutes.

Cette première étape comportait de la navigation simple, une ZR, une cartographie et un fléché allemand.
Pas de difficulté particulière sur ce parcours. Le road book était précis, la carte lisible et conforme à la réalité ; toutes les conditions étaient réunies pour que les pilotes et navigateurs, plus ou moins initiés, se fassent plaisir.
Tous les équipages sont arrivés dans les temps à St Laurent la Conche, à l’exception d’une voiture qui s’était perdue en chemin et qui s’est rendue au point de rendez-vous à 12 h 45.

La pause méridienne, bien méritée pour Jean et Maguy et les 13 équipages, s’est déroulée dans un restaurant réservé à St Laurent la Conche. Le repas servi était copieux et de bonne qualité. Une bonne adresse à retenir.

Le départ de la deuxième étape a été donné à 15 heures. Toujours un démarrage des automobiles toutes les minutes.
Le parcours comportait de la navigation simple, une ZR, une cartographie et une nouvelle épreuve. Cette dernière consistait à réguler à une moyenne donnée. Les changements de direction n’étaient pas indiqués à une distance mais à un temps (chronomètre). Jean voulait tester cet exercice en prévision de la Ronde des Balcons 2017.
Globalement, cette deuxième étape a été moins appréciée.
Deux équipages, pourtant expérimentés, se sont trompés de trajectoire dès la première ZR, au km 2,39. Ils ont dû ensuite rattraper leur retard.
Certains initiés sont tombés dans le piège des cases inversées et la carte manquait de lisibilité.
S’agissant de l’épreuve test, elle s’est avérée « dangereuse » car elle était située sur une route départementale limitée à 90 km. Il était donc compliqué de réguler à 45 km/h dans ces conditions de circulation.
Deux équipages ont déclaré forfait et sont rentrés à St Just St Rambert par l’autoroute.

En conclusion, cette journée s’est bien déroulée dans l’ensemble. Les équipages étaient satisfaits de cette sortie.

UN GRAND MERCI donc à Maguy et Jean.

Rallye d’Automne, 15 octobre 2016

Le 15 Octobre 2016 nous avions rendez vous à St  Paul en Cornillon pour le Rallye d’Automne. Une épreuve particulière :  la majorité des équipages, 29 sur 31, sont composés le matin une heure avant le départ.  Le conducteur n’a pas son navigateur habituel et son copilote d’un jour est porteur d’un handicap : vous l’aurez compris le but de la manifestation est de faire partager notre passion en apportant un moment de bonheur à nos jeunes navigateurs  d’un jour.

rda2016-11

Pour mener à bien cette opération trois associations se sont regroupées,  Handy Rally Passion, les Atomes Crochus et le Team des Balcons, avec la participation de deux communes, St Just St Rambert et St Paul en Cornillon.

Nous étions accueillis à 9 heures à St Paul en Cornillon par Madame le Maire après le mot de bienvenue, les équipages étaient composés et les copilotes découvraient leurs voitures plus belles les unes que les autres : Traction, Alpine, Porsche, Lotus,  Jaguar Type E, Alfa Romeo… bref un très beau plateau pour une épreuve historique. Les navigateurs avaient préalablement reçu une formation (trois jours avant) leur expliquant les règles d’une épreuve de navigation : le respect des horaires du parcours, ce qu’est un CP ou un CH et bien sûr les techniques de lecture d’un road-book. Trois navigateurs non voyants avaient un road-book en Braille.

rda2016-9

10 Heures, au pied du château de Cornillon dans un cadre médiéval,  départ de la première voiture, les autres suivent de minute en minute, direction le pôle culturel de  Saint Just-Saint Rambert distant  de 20 km maximum mais le road-book lui en indiquait 55 km, donc  nous ne prenions pas le chemin le plus court, ceci afin de donner du piquant à l’épreuve et d’admirer de magnifiques points de vue sur les gorges de la Loire et le Lac de Grangent . A noter l’arrivée d’un partenaire précieux, le soleil, venu nous rejoindre pendant la matinée, les cabriolets en profitaient pour replier leurs capotes. Quoi  de plus agréable que de rouler les cheveux au vent mi octobre dans le Forez.

rda2016-10

12 Heures 30 tous les équipages avaient rejoint le point de ralliement et le repas préparé par un traiteur local était servi par les bénévoles de l’association. Comme prévu à 14 heures 15 la première voiture prenait le départ, direction Aboen pour rentrer  ensuite à St Paul en Cornillon. Certains trouvent  le road6book  plus facile ??? A mon humble avis, le niveau de difficulté reste le même mais les automatismes se créent et donc tout va mieux. Les 72 km de la seconde étape nous font visiter  Périgneux, Luriecq. Une halte de 20mn avec collation à Aboen  permettait aux participants de  relâcher la pression et de laisser souffler les mécaniques avant de prendre la descente du Pertuiset et sa magnifique vue plongeante sur la Loire. Nous terminons le parcours par la plage de St Paul et une arrivée au pied  du Château de Cornillon. A 18 heures  tous les véhicules sont en parc fermé et nous pouvons commencer la remise des récompenses strictement identiques pour tous, la plus belle récompense étant d’avoir  fait le 2° rallye d’Automne.

rda1

 

Merci à tous les participants : conducteurs, navigateurs et accompagnants pour cette belle journée de partage, de solidarité et de bonne humeur, tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour cette deuxième édition du Rallye d’ Automne, les sourires en disent mieux que n’importe quel commentaire…

A lire ci-dessous un bel article de presse :

 

Revue de Presse : Le Progrès 18 octobre 2016

Et le compte-rendu sur News Classic Racing

http://www.newsclassicracing.com/Rallye-d-Automne-par-Handy-Rally